Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)
Az új államban
Az új államban 53 • According to the regulation it was possible to speak Hungarian on any matter in general in the Bratislava (Pozsony) Regional Assembly only until the 1930 census, as then the proportion of Hungarians in “Slovakia (Szlovenszkó)” province fell below the threshold of 20% to 17%. Thereafter, only in relation with matters affecting districts which fulfilled the threshold criteria was it possible to speak Hungarian. • According to the 1930 census the proportion of Hungarians exceeded 75% in 8 districts. Bank notes, place names, street names Article 1 of the Language Law specifies as privilege of the ’’Czechoslovak” state language that the “main text” of bank notes is entered in this language. However, even earlier, at the time of the Austro-Hungarian Empire, practice prevailed that on paper money banknote denominations were indicated in the languages of national minorities as well. In the spirit of this tradition, the so-called Banking Act no. 347/I92O clearly identified that on the banknotes in addition to Czech, Slovak, Russian, German, Polish and Hungarian languages must also be included in the denomination. (Interesting feature of this Act is that the Slovak language was listed among with minority languages. Its amendment, law no. 102/1925 already followed the “Czechoslovak” language concept). Dunaszerdahcly/Duiiajská Streda, cca. 1930 Az izraelita aggok menházának négynyelvű felirata. 1930-ban Dunaszerdahely lakosságának 47%-a magyar, 35%-a zsidó, 8%-a csehszlovák és 1%-a német volt Štvorjazyčný nápis na židovskom starobinci. V roku 1930 tvorili Madari 47 percent obyvateľstva Dunajskej Stredy, 35 percent tvorili Židia, 8 percent obyvateľov malo československú a 1 percento nemeckú národnosť The four-language sign on the home for the elderly Israelites. In I93O, 47% of the population of Dunajská Streda (Dunaszerdahely) was Hungarian, 35% Jewish, 8% Czechoslovak and 1% German L’inscription en quatre langues de l’hospice juif. En 1930, 47% de la population de Dunajská Streda (Dunaszerdahely) était hongrois, 35% en était juif, 8% en était tchécoslovaque et 1% en était allemand municipal dans la langue officielle sauf si c’est réclamé par un des membres du conseil municipal. Suivant la réorganisation de l’administration publique entrée en vigueur en 1928, l’usage de langue des conseils municipaux a été adapté aux conditions modifiées par la loi 229/1928. • Les conseils de département ont été remplacés par des conseils « provinciaux >■ (« zem »). Ce décret a baissé la limite de 80% nécessaire à faire prévaloir les règles de l’usage de langue minoritaire à 75%. • Selon le décret il était autorisé d’intervenir en hongrois devant le comité provincial de Bratislava (Pozsony) dans tous les cas jusqu’au recensement de 1930 seulement car en ce temps-là le pourcentage des Hongrois dans la province de « Slovensko » a baissé à 17%, donc au-dessous de la limite de 20%. À partir de cela il n’était possible d’intervenir en hongrois que dans les cas affectant un district magistral où l’on dépassait la limite de 20%. • Selon le recensement de 1930, le pourcentage des Hongrois a dépassé les 75% dans huit districts. Billets de banque, noms de lieu, noms de rue Le 1“ article de la loi linguistique classifie parmi les privilèges de la langue officielle « tchécoslovaque » le fait que « le texte principal » des billets de banque soit indiqué dans cette langue. Cependant, la pratique d’indiquer la valeur du billet de banque dans les langues minoritaires était déjà applicable auparavant, à l’époque de l’Empire austro-hongrois. Dans l’esprit de cette tradition, la loi bancaire 347/1920 a précisé que la valeur devait être indiquée en slovaque, russe, allemand, polonais et hongrois en dehors de la langue tchèque. (La curiosité de cette loi est le fait qu’elle a classifié la langue slovaque au même niveau que les langues minoritaires. Modifiant la loi précédente, la loi 102/1925 a suivi la conception de la langue •• tchécoslovaque ». ) Instruments de paiement et timbres fiscaux Article 13-(1) Les instruments de paiement tchécoslovaques en métal ou en papier ainsi que les timbres fiscaux sont issus dans la langue officielle. (2) La valeur des instruments de paiement en papier peut être indiquée au verso, dans les langues minoritaires de la République Tchécoslovaque en fonction de besoins. La langue des lois et des règlements C’est la loi 139/1921 qui a déterminé la langue de publication des lois et des règlements.