Borza Tibor (szerk.): A Magyar Kereskedelmi és Vendéglátóipari Múzeum évkönyve 1976 (Budapest, Magyar Kereskedelmi és Vendéglátóipari Múzeum, 1976)

Pálmány Béla: Szécsény mezőváros és környéke kereskedelme és vendéglátása 1728-1848

BÉLA PÁLMÁNY LE COMMERCE ET L'HÔTELLERIE DE SZÉCSÉNY BOURG DE CAMPAGNE ET DE SES ENVIRONS ENTRE 1828-1848. Szécsény, du comitat de Nograd, était situé le long des routes conduisant de la Grande Plaine et du Danube par Losonc (Lucenec) vers Kassa (Kosice) ou Besztercebánya (Banska Bystrica). Grâce à sa situation avantageuse dès 1330 on organisa des foires dans ses murailles, en 1331 il obtint le privilège municipal. Après l'expulsion des Turcs du bourg en 1690, de nouveaux habitants s'y installèrent, et dans les années 1720 et suivantes des artisans et des com­merçants vivaient déjà entre ses murailles; en 1765, leur nombre était déjà considérable. La masse de la population fut constituée par les juifs établis dans les années après 1720. La source principale de leur existence provenait du commerce des produits agricoles achetés en grande quantité de même que du bail à ferme des droits seigneuriaux nommés «moindres droits de jouis­sance royaux». Après l'exposé de la répartition des artisans selon la branche et le nombre, et de celle des commerçants selon l'activité et la richesse en capital, l'article traite des différentes sortes de moindres baux royaux (dits droits régaliens) comme la perception des douanes et de l'organisation des foires; ensuite il examine la portée des revenus seigneuriaux produits par les droits régaliens plus importants, par la production des boissons alcoolques (eau-de-vie, bière), par le débit du vin, de la bière et de l'eau-de-vie. L'auteur parle des intérêts opposés qui apparurent au cours de la copossession de ces droits régaliens et des accords parmi les seigneurs. L'article expose l'activité habituelle des fermiers du droit régalien faisant le commerce du bétail, et les autres usufruits, loyer commercial, droit de moulin, cuisson des briques, etc. ..) Si l'on compare les rentrées entières en espèces, il s'ensuit que la grande propriété terrienne augmentant rapidemment la production des marchandises, a obtenu en 1768 40,71%, en 1776 64,63%, et même entre 1833 et 1839 18,64% de son revenu par la mise en valeur de ces droits. Ainsi la grande propriété terrienne possédait les positions clé du commerce et les germes du développement industriel en imposant des conditions inégales aux classes et couches sociales sans privilège. 122

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