Minárovics János: Tűzoltó Múzeum évkönyve 3. 1986-1987 (Budapest, 1988)

II. RÉSZ DOKUMENTUMOK - DR. SZABÓ KÁROLY: NEMZETKÖZI ÖSSZEFOGÁS A TŰZVÉSZEK ELLEN. Adatok a nemzetközi tűzoltószövetség történetéhez

Le Commandant GUESNET, Président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers français, fut invité à présenter, l'année suivante (I939J, un projet de statuts et de provoquer, en même temps, une consultation internationale. C'est pourquoi, le 36 juin 1929, les représen­tants de Belgique, France, Grande-Bretagne . Hongrie, Italie, .Luxembourg, Pays-Bas, Polo­gne, Suide, Suisse et Tchécoslovaquie, réunis dans la Salle du Congrès de l'Exposition Inter­nationale du Feu. à Paris, sous la présidence du Commandant GUKSNET, reçurent un projet de statuts, imprimé en français, en anglais et en allemand, projet à soumettre, avant toute autre considération, aux gouvernements et groupe­ments intéressés. La création de l'organisme projeté reçut l'ap­probation unanime, par la nécessité même d'entreprendre une œuvre, non seulement de rapprochement confraternel, mais encore de perfectionnement technique. Il fut entendu que le futur Conseil Interna­tional pourrait comprendre des pompiers et des Co* gri% 4, iQtm Constitution d'un Comité Technique International Provisoire de Prévention et d'Extinction du Feu • • • Avant 1914, un Conseil International des Sapeurs-Pompiers avait été constitué. Il grou­pait les personnalités les plus renommées de la majorité des associations européennes, et avait été créé dans un but de rapprochement corpo­ratif et professionnel. La grande tourmente le dissipa. Mais lorsque l'Europe eut pansé ses blessures, lorsque ses plaies commencèrent à se cicatriser, le sentiment de solidarité humaine se manifesta irrésistible­ment. En 1938. au Congrès International siégeant à Prague, les sapeurs-pompiers réunis formulè­rent, à l'unanimité, le vœu de constitution d'un nouveau Conseil International qui renouerait les liens rompus et rétablirait les traditions fondées par l'ancien. 99. 52. kép Bild 99 personnalités scientifiques, politiques et admi­nistrativeschoisies parmi celles qui, dans chaque pays, se seraient consacrées, d'une façon toute particulière, àl'étudn desquestions deprévention •'1 d'extinction des incendies. Afin de bien affirmer le caractère de l'associa­tion nouvelle, il fut proposé de l'appeler /> Comité Technique International de Prévention et d'Extinction du Feu. On décida, ensuite, de constituer un bureau provisoire, ayant pour mission de se mettre en relation avec les représentants des Fédérations de Sapeurs-Pompiers de tous pays, et de consti­tuer sans retard un centre de documentation internationale. Le 36 Juin 1929, le Colonel POUDRROUX. commandant le Régiment de Sapeurs-Pompiers de Paris, est élu. paracclamations, Président dit Bureau provisoire. rassemblée lui donne tous pouvoirs pour réunir les travaux et suggestions qu'on lui fera parvenir, et pour mener à bien la constitution d'un organisme destiné à resserrer les liens d'amitié entre les Sapeurs-Pompiers du monde entier, organisme susceptible de rendre ainsi, au point de vue technique, professionnel et social, des services les plus appréciables. Le Colonel POUD&IOUX déclare • qu'il fera Tim­possible pour réaliser l'œuvre à laquelle les pompiers de tous les pays apporteront l'appui de leur Foi dans la solidarité humaine et de leur dévouement au Bien public. Ù compte sur tous, pour propager et faire accepter, chacun dans son pays, le principe de la collaboration, de l'union, de la fusion de tous les groupements d'unités de T sapeurs-pompiers et des œuvres de lutte contre l'incendie. Ceux qui se sont voués à la sécurité de leurs semblables contre l'in­cendie, doivent faire abstraction de tout ce qui pourrait les diviser, affaiblir leur action et compro­mettre ses effets. Aucun calcul intéressé ne doit inspirer les membres de la nouvelle association ; la politique ne doit pas influencer une œuvre qui sera, si chacun en prend la ferme résolution, l'émanation la plus haute, la plus généreuse et la plus pure de la confraternité humaine En dehors des dangers communs courus^ des fati­gues et des privations, le plus enviable salaire est, à coup sûr, la satisfaction du devoir accompli. La etoirt et la fierté professionnelles résident dans l art dr donner toujours plus qu'on ne reçoit. — Apporter sa pierre à l'édifice, silencieusement, obscurément . 100. sz. kép Bild WO

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