Műemlékállományunk bővülése, új műemlékfajták (Az Egri Nyári Egyetem előadásai 1987 Eger, 1987)

Nováki Gyula: Őskori és középkori földvárak Magyarországon

Le fortin de Szabolcs, malgré sa surface peu étendue, est l'un des plus impressionnants avec son rempart. Les documents en ont fait mention en 1067 pour la première fois, mais sur la base des données des fouilles, il doit dater du X e siècle. Son rempart est à colombage de bois. Le fortin de Borsod (nommé aujourd' hui Edelény) fut mentionné dans des chartes du XIII e siècle, mais selon l'étude des chroniques et des noms de lieu, il doit re­monter au X e siècle. D'après les trouvailles des fouilles, exécutées auparavant, ce dernier avait aussi un rempart de bois. En ce qui concerne le fortin de Abaújvár, malgré sa mention au XI e siècle, devait être construit au X e siècle. Les fouilles, récemment exécutées dans le terrain de celui-ci, ont mis au jour les vestiges du rempart de bois. Le fortin de Pata (aujourd' hui Gyöngyöspata) fut mentionné par Anonyme, son rempart de bois, décou­vert au cours des fouilles, est caractéristique du X e siècle. Dans la partie centrale, couverte de construction du village Hont, on a réussi à identifier le fortin relativement petit de l'ancien chef-lieu du comité, grâce aux vestiges importants du rempart de bois. Le document écrit en fait mention au XIII e siècle, mais selon les don­nées des fouilles, il doit dater du X e ou du XI e siècle. L'un des fortins les plus importants de l'époque fut celui de Sopron. Ici un rempart de bois, caractéristique du X e siècle, fut bâti sur les vestiges en bon état de conservation de l'immense mur d'enceinte de l'époque romaine. Au dessus du mur d'enceinte du moyen âge entourant la cité, on a mis au jour les vetiges de rempart du plus grand fortin hongrois de l'époque, avec un ter­ritoire de 8,7 hectares. Un rempart tout à fait pareil a été découvert à Zalaszentiván—Kisfaludihegy. On le date aussi du X e siècle, bien qu' on n' en dispose pas de documents écrits. Pour ce qui concerne les autres fortins de l'époque, on en sait très peu. Ceux de Moson et de Győr devait être pareils de celui de Sopron. Le rempart de Somogyvár n'était pas encore recherché, on est en train de mettre au jour les vestiges de son monastère. Il est vrai, que les forts de Esztergom et de Visegrád—Sibrikdomb n'appartiennent pas aux fortins de terre, mais comme ils datent des X e —XI e siècles, je les mentionne pour la plénitude de l'énumération. Quant au lieu et au caractère des fortins de Székesfehérvár et de Veszprém (les re­cherches y ont pris leur commencement), des départements Tolna, Szolnok, Csongrád, Heves, Nógrád, ils sont encore en question. Au point de vue historique, on discute de savoir si tous ces fortins remontent au X e siècles; si oui, à quelle décennie du siècle, et lesquels ont été érigés au tournant des X e —XI e siècles, à l'époque de l'organisation des comitats. Quant au caractère des trois fortins suivants, ils ressemblent aux forts de compté, mais ils devaient avoir une autre destination: il s'agit du fortin de örsúr, situé à Sály—Latorhegy, de celui de Bácsa, situé à proximité de Győr, et le troisième est celui de Bernecebaráti—Templomhegy, au mont Börzsöny. D'après les données des fouilles, tous les trois sont assez grands, avec des remparts de bois. Faute de documents écrits et de vestiges archéologiques suffisants, l'histoire et la destination de ces fortins ne sont pas encore précisées, sauf de celui de örsúr, où nous reviendrons encore. Il y a un autre fortin ancien dont ni la structure intérieure, ni l'emplacement des maisons d'habitation et des communs, ni la population des environs ne sont connus. Les fouilles de l'avenir devront y répondre. Et maintenant on est arrivé à la période la plus discutée de la fortification du moyen âge, à l'époque de la formation du féodalisme, aux XI e —XIII e siècles. Comme on avait vu, les chartes commençaient à mentionner les forts depuis le XIII e siècle (sauf quelques forts de compté), et elles en faisaient mention de certains seulement, mais à partir du XVI e siècles les données écrites se multipliaient. En même temps, on rencontre beaucoup de fortins du moyen âge, dont les documents écrits ne font pas du tout mention. La question se pose: de quelle époque datent ces fortins de petite étendue? Aujourd' hui, on peut pas y donner une réponse unanime. Les fouilles archéologiques devront y répondre, qui ne se font que par endroits, actuellement. Quant à la chronologie, elle est souvent incertaine même aux endroits recherchés, étant donné que celle des trouvailles archéologiques 1' est aussi; par le fait qu' il s'agit des formes durables. Pour le moment, l'âge des forts de l'époque du féodalisme ne peut être déterminé que par la combi­naison des méthodes. En ce qui concerne le mode de construction des forts, il ne peut pas être décisif non plus, sous ce rapport, car les mêmes types de fortin (avec rempart de bois ou de pierre) furent érigés jusqu' à 1' époque de la domination turque. La surface de ceux-ci fut aussi différente à la même époque. Il a été établi que les remparts originels de terre (ou de pierre) ont été reconstruits avec le temps en murailles de pierre, ainsi que les bâtiments intérieurs de bois (tour, maison) en ceux de pierre. Il est difficile de déterminer la date de cette reconstruction, elle devait être différente dans les différentes régions du pays. Parmi les petits fortins dits problématiques, des fouilles ont été entreprises dans les suivants: Kazincbarcika­Várdomb, Bakonyszentlászló—Kesellőhegy III., Váchartyán, Mende, Szada, Felsőnyék, Kacs, Sály-Lator. Quant à la chronologie de ces fortins, les archéologues étaient du même avis. Les uns doivent dater du XIII e siècle, les autres du XII e siècle, mais en général ils n'existaient plus au XIV e siècle. En dehors des fortins mentionnés ci-dessus, on a fait des fouilles dans des fortins plus grands aussi. Dans le cas de ces derniers, les vestiges de petits fortins plus anciens ont été découverts, dont la chronologie fut identique avec celle des petits fortins, mentionnés ci-dessus. Le plus ancien acte de concession royale connu au sujet de l'érection de fort date de 1247. Ceci ne peut pas être décisif non plus, par rapport à la chronologie, car le fortin de Füzér par exemple, selon le document écrit, exista avant 1235. Se pose la question, comment les chartes ont nommé les fortins de l'époque. Est-ce que les appellations curia, curtis, praedium sont identiques à ceux-ci? On connaît sept actes de concession royale au su­jet de l'érection de fort de l'époque arpadienne, on en dispose de quatorze du XIV e siècle, en même temps les

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