Műemlékállományunk bővülése, új műemlékfajták (Az Egri Nyári Egyetem előadásai 1987 Eger, 1987)

Nováki Gyula: Őskori és középkori földvárak Magyarországon

d'un marécage et le jardin fut construit par le dessèchement des marais. Il y a des eaux d'égouts dans un petit lac et dans un fossé drainé. C'est un milieu indigne des curiosités de la ville Szerencs. Notre plan de reconstruc­tion donnera un milieu convenable à la nouvelle fonction culturelle du château. On vient de terminer la reconstruction de l'ancien château Forgách de Szécsény, abritant un musée. Il fut entouré de plus important jardin du département Nógrád. Le compte Ádám Forgách fit élever son château ba­roque sur les ruines d'un château médiéval, au XVIII e siècle. Le château se situe au bord du lit majeur du fleuve Ipoly, sur la côte en pente nommée "Sentinelle", qui fut le poste de garde des Hussites. Un étudiant de l'Université d'Horticulture a fait la documentation du jardin dans le cadre de son travail de diplôme, et depuis la cour d'honneur est reconstruite (plan: József Kiss). Après avoir reconstruit le jardin en­tier, le château pourrait devenir une nouvelle curiosité du département, servant la protection de la nature, l'instruction, le repos et le tourisme à la fois, sans parler de ses valeurs d'histoire d'architecture. Avec quelques serres on pourrait y créer le jardin botanique du département. Un autre travail de diplôme s'occupa du jardin anglais d'Iharosberény (ancien château Irkei). Le plan de re­construction de celui-ci a été préparé avec la coopération consultative de l'Intendance Nationale des Monuments Historiques. Dans le cadre de ce travail, on a fait la documentation des autres jardins historiques du département Somogy. La documentation et le plan de reconstruction du jardin historique du château de Szabadkígyós, situé dans le voisinage du chef-lieu Békéscsaba, sont aussi préparés. Sur le territoire de la Grande Plaine Hongroise, pauvre en monument historique, ce jardin constitue à la fois une valeur de protection des monuments naturels. En ef­fet, c'est un oasis avec sa végétation luxuriante dans la puszta sodique, et en dehors de ses plantes particulières, il garde quelques exemples monumentaux des forêts de chênes de la Grande Plaine Hongroise. Les plans de reconstruction de ces deux derniers jardins sont faits, il nous reste à réaliser ceux-ci. Les études faites par les ingénieurs de l'Université d'Horticulture au sujet de la reconstruction des jardins anglais de Fehérvárcsurgó, Körmend, Tornanádaska, Soponya, Lovasberény ne peuvent pas être utilisées comme plan de réalisation, mais elles aident la documentation de ceux-ci. Le Bureau d'Études de reboisement de Balatonfüred a préparé les plans de reconstruction des jardins histo­riques de Doba, Füzérrradvány et Cégénydanyád. Il est vrai que ces plan ne sont pas sans critique au point de vue de reconstruction des jardins historiques, mais ils aident la rénovation et l'entretrien de ceux-ci. Le beau jardin de Pannonhalma est entretenu. Les jardins de château de Zsenye et de Szigliget sont tombés en bonnes mains, ils sont utilisés par la Fondation Artistique. Le gestionnaire du parc de château de Martonvá­sár est l'Institut de Recherches de l'Agriculture de l'Académie des Sciences Hongroise. (Ces derniers ont été renouvelés l'année dernière en partie, et sont en train de se renouveler selon mes instructions et plans.) Le beau jardin botanique de Vácrátót est entretenu par l'académie. Les valeurs d'art des jardins (moulin arti­ficiel, ruine, jardin de rocailles, jet d'eau, canalisation composition esthétique etc.) sont en harmonie avec les exigences du jardin botanique, ayant beaucoup de visiteurs. Des travaux de reconstruction ont pris leur commencement à Soponya (lac, pont de pierre de style pré-clas­sique, 1823), à Dég (maison hollandaise), mais beaucoup de jardins historiques sont laissés à l'abandon (Lovasberény, Fehérvárcsurgó, Majk etc.) et leur état continue à se ruiner. En Hongrie, il y a très peu de spécialistes s'occupant de jardins historiques. En général, on confondent les notions comme arboretum, forêt, parc, parc commémoratif, jardin botanique. Quelques personnes pensent que l'entretien est égal à la plantation de nouvelles espèces. La valeur du jardin est mesurée souvent par la richesse des espèces de plante, malgré que cette conception soit en opposition avec les caractères essentiels du jardin historique. Cette manière de voir amène à la ruine des sculptures, canalisations, établissements techniques (contre-mur, escalier, clôture, pavillons etc.) de ceux-ci. On rencontre souvent la désaffectation du terrain du jardin (terrain de football, remise, logement) entraînant des conséquences défavorables au monuement historique. Il faut y noter que les jardins historiques sont entrete­nus dans les grandes villes européennes (Bellveder de Vienne, Schönbrunn, Wallenstein de Prague etc.) malgré qu' ils se trouvent à l'intérieur de celles-ci. Malgré la protection des monuments historiques et de la nature, il arrive même dans le ces des monuments de grande valeur, qu' on doit s'opposer aux travaux prévus, menaçant l'état de l'ensemble. On adment la référence de la section des jardins historiques IFLA de F ICOMOS, selon laquelle les jardins historiques sont constamment menacés par le danger, car les éléments d'architecture et de sculptures s'abîment, la végétation vieillit à cause de la manque de réplantation. Ils sont menacés par l'aménagement urbain incoor­donné, la pollution de l'air, le changement du goût et souvent par le public. La tâche la plus importante est de former des spécialistes responsables à tous les niveaux, de la protection à l'entretien, pour pouvoir sauvegarder ces parcs de château de grande valeur, pour nous-mêmes et pour l'avenir. En fin de compte on peut constater, qu' en Hongrie un travail de grande envergure a pris son commence­ment en faveur de la protection et de la reconstruction des jardins historiques, qui donnait d'excellents résultats jusqu' aujourd' hui.

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