Mészáros Vince: Gróf Széchenyi István al-dunai diplomáciai kapcsolatai (Források a vízügy múltjából 8. Budapest, 1991)
A kötetben használt rövidítések jegyzéke
10. GHIKA, ALESSANDRE ROMÁN FEJEDELEMHEZ SZÉCHENYI ISTVÁN FRANCIA NYELVŰ LEVELE 1 Orsova, 1834. szeptember 3. Mon Prince! C'aujourd' hui, que j'ai eu la nouvelle que, conformément à un ordre nouvellement parti de Bukarest, tous les bateaux navigant entre Galacz et Skela Gladova ne pourront dorénavant plus mettre pied sur territoir vaiaque, mais seront contraints de subir la quarantain prescrite pour les bateaux venant la rive droit du Danube au de l'Orient. Je me suis instatantanément rendru sur le lieu en personne pour vérifier la réalité de cet ordre, et j'ai entendu à Skela Gladova d'où je viens dans ce moment, qu'en effet excepté les beteaux du gouvernement russe - tous les autres étaient compris dans cet ordre, et que par conséquent le bateaux à vapeur Argo sera également détenu dans une quarantaine de quinze jours. Permettez-moi, mon Prince, de Vous observer, que le capitaine du susdit bateau a l'ordre le plus strict de ne pas toucher sur la rive droit, vu que la Société voulait sacrifier tous les intérêts commerciau avec la Turquie pour pouvoir rester en practique avec Vous États; que toutes les annonces parties de Vienne assurent un promt et libre passage aux voyageurs et négociants; et qu'enfin notre gouvernement qui s'intéresse si vivment à la réussite de l'entreprise vient de donner à la Direction de la Société de bateaux à vapeur l'assurance la plus satisfaisante de la bonté et de la bienveillance, avec laquelle Vous aviez bien voulu accueillir les sollicitations de la Société et en protéger lés intérêts. Je suis sûr, mon Prince, que je n'ai pas de vous rapeller, tout le bien, qui résulterait d'un commerce plus vif entre vos États et ceux de sa Majesté l'Emperreur d'Autriche mon Auguste Maître, etje me borne seulement à Vous dire, qui si la Société à bateaux de vapeur ne peut pas se rejouir de Votre bienveillance et de Votre protection dans toute la force du terme, tous ses efforts n'aboutiront à rien, et le commerce entre les deux pays sera stagnant comme ci-devant. La capitaine deu bateaux à vapeur Argo paie depuis plusieurs mois un individu de la quarantaine vaiaque de Skela Gladova, qui est toujours à bord qu'il puisse être témoin de la conduite du capitaine. La sévérité de l'ordre, dont je me permets de parler, provient, à ce qu'on me dit, de l'irrégularité de la conduite de quelques officirs de santé stationnés sur les frontières de vos États. Si c'est ainsi, il n'y a pas de réflexion à faire contre des mesures si sages, mais voudrez-vous, mon Prince, nous punir aussi, - nous, qui nous faissons un honneur d'obéir a vos ordonnances et sacrifions volontiers nos intérêts de la rive droit pour rester en alliance avec Votre pays et Vos intérêts. Je ferai mon rapport a Vienne encore ce soir et je dirai, que je Vous ai prié de faire prêter serment á tout l'équipage du bateau à vapeur Argo en arrivant à Skela Gladova, où il est attendu entre le 17 et 18 de ce mois du nouveau style, et de lui faire grâce de la quarantaine, s'il est évident, que le bateau n'était point en contact avec la rive droite et aucune personne suspecte. Veuillez de grâce mon Prince agréer les demandes que j'ai osé Vous faire et donnéer les ordres nécessaires et prompts pour en procurer l'exécution. Il y a quelques jour que j'ai eu l'honneur de fair la connaissance de M. de Mayer, qui a été si aimable de se présenter à moi à l'échelle d'Orsova; je l'ai prié de me mettre à Vos pieds et de Vous prier de me permettre de pouvoir aller Vous faire ma cour dans le courant de cet automne.