Theologia - Hittudományi Folyóirat 6. (1939)

Brandenstein Béla, br.: Mégegyszer az okság elvéről

96 INHALTSANGABE — RÉSUMÉ Dans la conclusion l’auteur exprime, que ces nouvelles méthodes scientifiques et ces courants d’idées contribuent à approfondir les connaissances de la morale catholique. Préjet de Collège, Dr. Jean Bard: Pour la défense du principe de la cau­salité de St. Thomas. I—II. Le principe de la causalité peut s’imaginer sous trois formes : la causalité transcendentale, immanente et transitée. Le fait de la mutation est un principal problème de tout système philosophique. Il y a des systèmes philosophiques qui nient l’enchaînemen* objectif et essentiel dans la série des changements successifs. Tels sont les nominalistes : Occam et ses adhérents ; les empiriques comme Hume et Locke et les idéalistes comme Kant et son école. Les occasionalistes rendent la conception de la causalité plus étroite. La conception de la causalité d’Avicenna et d’Aviceb- ron selon laquelle Dieu n’a créé qu’une Intelligence supérieure et celle-ci crée à son tour les choses inférieures. Dans une tendence pareille, mais d’une manière plus frappante, a surgi le baron Béla Brandenstein professeur de l’université de Budapest, un adversaire vraiment significatif de la causalité de St. Thomas d’Aquin. Il rejette la causalité transitive et immanente et n’accepte que la causalité transcendentale. Des arguments, bien qu’ils soient des efforts d’une logique excellente, ils ne sont pas persuasifs. L’impossibilité de la série infinie de la mutation demande que le premier membre des mutations successives ait une causalité transcendentale, quant aux autres membres il suffit une cause d’une durée temporaire. La causalité transitive n’est pas exclue auparavant dans les membres successifs de la série de mutation ; là où la causalité transitive ne viert pas d’être rejetée, là on doit supposer que la causalité immanente existe aussi. St. Thomas reconnaît ces trois causalités, même il va si loin qu’il bâtit les thèses fondamentales de sa philosophie sur la causalité transitive et imma­nente. De ce qui concerne le principe de causalité, les philosophes modernes diffèrent de St. Thomas dans ceci : tant que ceux-ci ne veulent résoudre le problème de la mutation qu’avec une seule cause, par nom : la cause efficiente, St. Thomas apporte quatre causes : la cause matérielle, formelle, efficiente, finale. Par celles-ci il fait comprendre pourquoi il est possible que les membres successifs d’une série de la mutation ont entre eux une influence essentielle. Nous ne trouvons non plus chez St. Thomas la solution exacte du problème de la causalité. Tout ceci se ramène au fait que l’homme n’a pas reçu l’intelligence totale de la vie. Il ne peut pas être à douter que seul lui a conçu le chemin le plus naturel quand il cherche ’’explication du problème de mutation entre les membres de cette mutation même. Ainsi la connection entre la causalité et les thèses fondamentales de la philosophie de St. Thomas reste sans aucun doute la plus étroite. Nous n’exagerons pas quand nous disons que celui qui nie les trois causalités de St. Thomas, est en train de saper les colonnes de la philosophie scholastique.

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