AZ ORSZÁGOS SZÉCHÉNYI KÖNYVTÁR ÉVKÖNYVE 1968-1969. Budapest (1971)

IV. Könyvtörténeti és művelődéstörténeti tanulmányok - Pergel Ferenc: A Magyar Csillag (1941—1944) - Magyar Csillag, 1941-1944

] 68. József Attila: Hazám. 69. Szabó Zoltán: A könyvek külpolitikája. = Új Magyarország, 1945. szept. 8. 70. Keresztury Dezső szóbeli közlése. 1969. 71. Szabó Zoltán: Az első háborús remekmű. = M. Cs. 1943. aug. 15. 186. 1. 72. Szabó Zoltán: i. h. 73. Sőtér István: Eric Knight: This above all. = M. Cs. 1943. aug. 1. 180. 1. 74. Illyés Gyula a tüzes trónon. — Egyedül Vagyunk. 1943. ápr. 9. 75. Rónay György: Bernanos: Egy falusi plébános naplója. = M. Cs. 1943. júl. 1. 51. 1. 76. Veres Péter: Béke és szolgálat. = M. Cs. 1942. ápr. 1. sz. 95. és 98. 1. 77. Nyugat Repertórium. Összeáll.: Galambos Ferenc. Bp. 1959. 67. 1. 78. Gellért Oszkár: i. m. Magyar Csillag, 1941-1944 F. PERGEL C'est le I er octobre 1941 que commence ä paraitre la revue Magyar Csillag appelée ä remplacer l'excellent organe littéraire Nyugat qui vient de cesser de paraitre. La nouvelle revue —en francais »Eboile hongroise« — n'aura qu'une vie assez courte, I'envahissement de la Hongrie par les troupes allemandes, au mois de mars 1944, devant mettre fin ä toute manifestation libre. L'activité des organes des gauches en fut une. La présente étude, pui fait partié de la these mise au point par l'auteur en 1970, cher­che ä donner réponse aux questions suivantes: comment le rédacteur en chef Gyula Illyés, le corédectaur Aladár Schöpflin, le secretaire de la redaction István Örley et enfin le rédacteur et collaborateur Dezső Keresztury, auteurs éminents, ont-ils parvenu ä créer, ä l'aide de cetté revue, une »république littéraire hongroise«, et comment Gyula Illyés a-t-il réussi ä réaliser son programme qui fut en mérne temps celui du »parlement libre de Pesprit hongrois«. Sur la base des analyses critiques pui ont paru dans Magyar Csillag, l'article present permet au lecteur de se rendre compte du niveau élévé et de la valeur de la critique littéraire hongroise durant la guerre. Ces critiques peuvent toujours servir de modele. Sous prétexte de comptes rendus critiques, les auteurs de ceux-ci facilitaient an public hongrois ä connaitre des livres d'auteurs etrangers qui prirent position centre la guerre, et á faire sienne l'attitude condamnant et le fascisme et la guerre. C'est ainsi qu 4 a vu le jour, de la plume de Zoltán Szabó, la critique de »Pilote de guerre« de Saint-Exupéry, l'analyse de l'ouv­raga d'Eric Knight, »This above all« par István Sőtér, etc. II est aujourd'hui hors de doute et prouvé par des données statistiques que les phis importants actes littéraires pendant la guerre avaient la tendance de renouveler la littérature hongroise, la traduction en langue hongroise d'ouvrages etrangers, et la publication d'analyses critiques de ces traductions, Car, au temps ou les soldats de Hitler etaient en train de brűler les chefs d'oeuvre littéraires dans l'Europe entiére, de Moscou jusqu'ä Marseille, et oü l'opinion publique européenne semble persuadée que l'influence néfaste de Göbbels prévaut en Honrie, la parution d'analyses critiques de livres russes, anglais et francais, traduits en hongois, fait preuve de la presence dans ce pays de l'esprit du progrés. Les écrivains et poétes hongrois dóployaient une activitó remarquable sous l'influence de cet esprit, et rendaient témoignage de leur fide­lité a la patrie et á la cause du progrés et de la liberté. 435

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