AZ ORSZÁGOS SZÉCHÉNYI KÖNYVTÁR ÉVKÖNYVE 1963-1964. Budapest (1966)

IV. Könyvtár- és művelődéstörténeti tanulmányok. - Markovits Györgyi: Egy illegális lap és József Attila. A Front. - La revue „Front" et le poéte Attila József

a József AttiJáról szóló irodalom sem említi más helyütt..." — József Attila Összes­Művei III. kötet. Cikkek, tanulmányok, vázlatok. Bp. 1958. Akadémiai Kiadó. 283. L Sajtó alá rendezte Szabolcsi Miklós. 19. Tamás Aladár i. m. 305. 1. 20. Vértes György i. m. 34. 1. Mellesleg szeretném felhívni itt a figyelmet arra, hogy erősen szükségesnek mutatkozik a munkásmozgalom álnév-anyagának feldolgozása. A Gulyás­féle lexikon sajnos nem tér ki ezekre a vonatkozó sokra. 21. Pontosabban: Sarló és Kalapács 1932. június 22. Vértes György i. m. 35. 1. 23. Illyés Gyula megjelent köteteiben ez a vers nem szerepel. 24. Fővárosi Levéltár Főügyészségi iratok, 1931. VU. 3—301. 25. Párttörténeti Intézet Archívuma B 1710—1933. La revue «Front» et le poète Attila Józsej Gy. MARKOVITS La revue Front, organe du Parti communiste illégal, n'a pu paraître qu'en un seul numéro,. imprimé au mois de décembre 1931. L'impulsion donnant naissance au bulletin consistait à faire entendre la voix des hommes progressistes sur les problèmes des mouvements culturels des ouvriers et de propager la littérature d'avant-garde. L'identification du rédacteur du Front reste une tâche à résoudre. Le bulletin même porte le nom de János Antal comme rédacteur et, en fait, plusieurs des contemporains attestent qu'il le fut dans la réalité. D'autres sont pourtant d'avis que le Parti a confié la rédaction à Attila József pour réparer l'offense que ce poète méconnu et mal apprécié avait dû essuyer. Dans l'article présent, le problème de l'identification du rédacteur est posé, mais, faute de documents à l'aide desquels il aurait pu être résolu, il est resté en suspens. Bien que, comme nous l'avons dit, il n'ait paru qu'un seul numéro de la revue, l'impor­tance de celui-ci n'en est pas moins grande au point de vue du mouvement ouvrier, ainsi­que de l'histoire littéraire. C'est ici qu'a vu la première fois le jour le beau poème révolutioa­naire Munkások (Ouvriers) d'Attila József et que nous retrouvons le nom de Gyula Illyés,. László Gereblyés, János Kodolcnyi, József Kozma, Lajos Nagy, Ödön Palasovszky et de Sán­dor Schönstein. En effet, le seul fascicule paru du Front fut confisqué par la police sur-le-champ dans­l'imprimerie. János Antal a été mis en accusation en tant qu'élément de bouleversement pour avoir excité contre la sûreté de l'État et contre la classe possédante. Cette dernière­accusation fut étendue à János Kodolányi aussi. Selon les actes de procédure, Attila József, cité comme témoin, était venu à la barre lui aussi cemme «prévenu». Après de longs mois pénibles et des avanies, l'accusé fut enfin acquitté: l'imprimeur demontra que les tirages du bulletin n'ont pas été mis en circulation, par conséquent, la­«délit» n'avait pas été commis. 31H

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