Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)

Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)

Notes comparatives — Micrelus szuny oghyi diffère de M. cruentatus HUST. du Kenya par les squamules setiformes pas alignées dans une rangée sur les interstries élytrales, par le prothorax et le dessous sombres, par les élytres plus longs que larges. L'espèce nouvelle est distincte de M. humilis HUST. du Cap, car ce dernier a le tégument entièrement clair, le prothorax finement et pas densement pointillé, les soies élytrales dressées. M. schitnperi (HUST.) de l'Abyssinie a soies unisériées sur toutes les interstries élytrales, le prothorax roux et plus long. La nouvelle espèce diffère de M. bisquamosus HUST. du Kenya par l'absence de squamules concaves blanches, par les soies élytrales tronquées et pas a'ïgues à l'apex, par le tégument sombre. M. szunyoghyi est aussi distinct de M. minutissimus HUST. du Kenya par les téguments sombres et par les squamules setiformes blanches et brunes, au lieu d'être seulement blanches. M.jeanneli HUST. du Kenya a le prothorax et les élytres rougeâtres, les fémurs denticulés et toutes les interstries munies à la base de deux rangs de soies. M. cruciatus SCHZE. de la Tanzanie est aussi différent de M. szunyoghyi par les élytres courtes et convexes, par le dessous éparsement revêtu de squamules, par les antennes médianes, par les tibias munis de squamules soulevées. D'autre part l'espèce nouvelle diffère de M. usambaricus SCHZE. de la Tanzanie par les téguments noirâtres, par les antennes médianes, par le corps plus grand. M. szunyoghyi diffère encore de M. ericae (GYLL.) et de M. ferrugatus (PERR.), espèces paléarctiques, par les bandes blanches et brunes sur les élytres et par les yeux plus grands et moins convexes. Enfin la nouvelle espèce est fortement différente et de M. saetiger par les téguments sombres, l'absence de squamules rondes blanches, les fémurs denticulés, les soies pas hérissées. Genre Neocoeliodes gen. n. Espèce-type: Coeliodes celas tri ROSENSCHÖLD, 1837 Description — Corps trapu. Tégument roux; rostre, base du prothorax et celle des élytres, une bande médiane transversale sur les élytres, interstries alternes peu après la base, calus apical, milieu du metasternum et des deux premiers segments ventraux, base des fémurs plus ou moins rembrunis. Revêtement du dessus formé de squamules piliformes blanches, fauves et brunes appliquées, dessinant sur le prothorax une tache claire de chaque côté et une large bande claire sur le sillon médian. — Elytres avec des taches sombres sur le calus humerai, sur le calus apical, sur la 5° interstrie près de sa base et des autres condensées en une bande transversale médiane; une tache blanche médiane se trouve peu en avant de la moitié de la suture, une autre sous le calus humerai ; de plus des autres taches blanches forment une bande transversale postmédiane. Dessous densement revêtu de squamules blanches. Rostre arqué, à peine 4 fois plus long que large à l'apex, ponctué et squamulé. — Antennes médianes ; funicule de 7 articles. Yeux convexes ; front un peu déprimé. Prothorax for tement transversal, convexe, sans tubercules; bord antérieur appli que sur le vertex latéralement, mais un peu soulevé au milieu, où est muni d'un double rebord; base très obtusement arrondie. — Elytres convexes, striées, peu plus longs que larges, les côtés arrondis ; calus humerai et apical saillants. — Fémurs claviformes, faiblement sillonnés au dessous, denticulés; tibias très courts; corbeilles tarsales fortement ascendantes; tarses courts. Canal rostral profond, terminé en coin au bord antérieur du metasternum. — Abdomen convexe; le 1 er segment ventral aussi long que le 2 e , le 3 e et le 4 e ensemble; deuxième aussi long que les suivants ensemble. Pour d'autres parti­cularités, voir les fig. 38, 39, 40, 42, 59, 60 et 73. Notes comparatives — Le nouveau genre est quelque peu semblable à Coelio­des SCHÖNH., mais diffère de celui, aussi bien que des autres genres voisins, par le corps bien plus trapu et convexe, par le rostre très court, par le prothorax presque 2 fois plus large que long, par les corbeilles tarsales très fortement ascendantes, par le bord antérieur du prothorax dédoublé et soulevé seulement au milieu, par le canal rostral pas entamant le metasternum, par les deux premiers segments ventraux très allongés (fig. 38, 39,40 et 42). Seulement c'est l'espèce typique Neocoeliodes celastri (ROSENSCHÖLD) de l'Afrique du Sud qui fait partie du nouveau genre; de celle-ci j'ai pu étudier une assez longue série capturée

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