Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 56. (Budapest 1964)
Csalogovits, J. I.: De la palingénese calédonienne et des rapports de grande tectonique du Massif de socle cristallin du Sud du Bassin Pannonien (Cisdanubie)
tion N est le renouvellement des zones de compression hercynienne et alpine de même sens. Donc la ligne des plissements Száva a déjà existé dans le Hercynien et la refonte des aplites-microgranites correspondant à la deuxième anatexie s'est produite le long de la zone d'anatexie secondaire détectable dans la région granitique (Fig. 3.). L'action des forces compressives s'exercant du S au SW est observable dans la région granitique uniqument par des élévations ayant la même formation et la même direction que les écaillures de Villány situées dans l'avant-plan sud du massif granitique. Au sud de la ligne formée par „Fazekasboda-Sud", la station de chemin de fer de „Erdősmecske" et „Féked" (c'est-à-dire la ligne de la vallée, „Lochmalom") le relief granitique, plus élevé, a subit un mouvement vers le haut avec les formations helvétiennes, tortoniennes et sarmatiennes qui le couvrent: donc l'élévation s'est produite après le Sarmatien. Cependant il n'est pas vraisemblable que les écaillures sud évoquées se soient développées en même temps que „l'écaillure nord" intrapannonienne de Mecsek et „la zone de dislocation sud". Cela signifierait l'action, dans le même temps, de deux couples de forces de sens contraire sur „le point d'application Mórágy" ce qui est peu probable. Dans ce cas le charriage du bloc sud est plus ancien que les mouvements intrapannoniens. La construction pétrographique du socle cristallin Série migmatique primaire (forage No 7. Pécs) Le forage de prospection No 7. Pécs creusé dans la zone de dislocation sud de l'avant-plan sud de la série mésozoïque de Mecsek et après avoir traversé les écaillures du Jurassique supérieur et moyen, sous les sédiments d'âge tertiaire, a pénétré dans une série de phyllite-phyllite à sericite épizonique (dans une profondeur de 556 à 700 m) qui est en contact tectonique avec des roches hybrides migmatiques d'une épaisseur de 230 m. Ce forage a atteint une profondeur de 930 m. L'examen pétrographique de la série migmatique a été fait par Mme E. SOMSICH et par l'auteur même. Dans la série migmatique dominent des phyllites quartzeuses à biotite, des gneiss à biotite et des granodiorites s'enchevêtrant dans une texture migmatique caractéristique à vénite et à artérite. De plus, entre les paramétamorphites existent des gneiss à pyroxene des phyllites quartzeuses à magnetite et des schistes quartzeux à amphibole, le noyau d'aplosyénite est fréquent dans les veines granodioritiques (Fig. 4—5.). Les compositions chimique et minéralogique des espèces de roches évoquées plus haut sont contenues dans les tableaux ci-annexés. Les types d'artérites et ceux de métamorphites voisines montrent des régularités caractéristiques. En face d'une grande teneur en Ca et d'un plus petit état d'oxydation de la granodiorite se caractérise un état d'oxydation plus grand et une teneur alcaline plus grande de Faplosyénite que l'on trouve dans les amas et dans les veines de la granodiorite. Entre les formations mutuelles des vénites qui sont en contact avec les arterites,, existe, ici aussi, une relation régulière. Comme le montre la coupe ci-annexée, symétriquement aux veinules se succèdent des gneiss à biotite qui ont une teneur en biotite plus grande et un contact continu avec la granodiorite, des phyllites quartzeuses à biotite qui ont une teneur en biotite plus faible et qui sont plus éloignées de la ligne de contact. Nous n'étudierons l'interprétation génétique de ceci que lors de l'étude de la migmatisation.