Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 56. (Budapest 1964)
Báldi, T., Csepreghy-Meznerics, I. ; Nyírő, M. R.: La biostratigraphie des gisements oligocenes et miocenes de l'Est de la Montagne Börzsöny
Nos exemplaires de Diósjenő (Zsibakíorrás) sont très mal conservés pour faire une détermination définitive. Néanmoins on peut constater la présence des tubercules sur les côtes et les stries intermédiaires qui caractérisent le type. Cardium sp. Il y a quelques exemplaires du genre Cardium dans notre matière qui avaient l'air d'une Area. La charnière détachée montre qu'il s'agissait ici d'un Cardium. Le manque de l'ornementation ne permet pas une détermination plus proche. Pitaria (Cordiopsis) islandicoides grundensis KAUTSKY. (Pl. Ill, fig. 9). CSEPREGHY— MEZNERICS: A Salgótarján vidéki stir . . . (Földtani Közlöny, 1951, 83. p. 308, T. 13, f. 7). Bien que nous n'ayons que deux moules dans notre collection, l'une de Szőlőhegy et l'autre de Nagymaros, (la dernière est une forme juvénile), la présence de cette espèce, si caractéristique du Miocène moyen, est justifiée. Paphia sallomacensis FISCHER (Pl. Ill, fig. 3,5). KAUTSKY: Veneridae . . . (Bohrtechniker Zeit., 1936, p. 17, T. 3, fig. 6—7). Parmi les exemplaires d'un nombre assez considérable (cca 70) du genre Paphia il était possible de séparer, sur la base de la proportion entre la hauteur et la longueur des valves, deux espèces. Chez les exemplaires susdits la mesure umbono- ventrale et celle de l'anterio-postérieure est relativement courte. Les exemplaires de Diósjenő sont bien faciles à identifier avec le type, la différence unique est que les tailles des exemplaires de Diósjenő (Zsibakíorrás, Szőlőhegy, Nagyoroszi) sont un peu plus petites que celles du type, bien qu'il y ait aussi maints exemplaires qui atteignent sa mesure. Paphia vetula BASTEROT (Pl. Ill, fig. 1,2). HÖRNES: Die Mollusken des Wiener Beckens, IL, 1870 (non fig.). SACCO: I. Moll, tert . . . 1900, 28, p. 52, T. 13, fig. 1—2 (solae). Selon l'étude de KAUTSKY sur les Veneridae, Tapes vetulus n'est pas représenté dans le Miocène du Bassin e.A. de Vienne. Par contre il y en a à Diósjenő (Zsibakíorrás) beaucoup d'exemplaires qui sont à identifier avec P. vetula. L'espèce est bien variée. Nos exemplaires se rapprochent de ceux de l'Italie septentrionale et même des sous-espèces pliogabbroides, vigolensis, pedemontana de SACCO. Bien que SACCO ait établi la sous-espèce pliogabbroides sur la base d'un seul exemplaire, la présence de cette espèce à Diósjenő fut constatée même par J. SÜMEGHY. P. vetula, étant une espèce très polymorphe, sa détermination est assez difficile. La forme, l'ornementation et la proportion de la partie antérieure et postérieure est assez variable. C'est la position de la dent cardinale qui est déterminante, vu que les charnières ne soient pas à examiner chez les exemplaires de Diósjenő, étant donné qu'il est difficile de les détacher du grès dur. En dépit des limites assez vastes de la variation, il faut séparer Paphia cf. laurelliptica, cf. intermedia, cf, eremita laevigatella et cf. eremita submajor du type. Est-ce que les espèces duPliocène marin se présentent déjà dans l'Helvétien, ou bien qu'il s'agisse d'une espèce endémique, reste une question ouverte.