Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 53. (Budapest 1961)

Kopek, G. ; Kecskeméti, T.: La classification des assises eocenes de la Montagne de Bakony (Transdanubien) d'apres les grand-Foraminiferes

quantité plus petite. II ne présente pas même dans les niveaux inférieurs une valeur saillante de pourcentage. L'optimum des conditions de vie de l'espèce fut dans les couches à A. spira (23%). Contrairement aux données de la littérature y relative, JV. millecaput se trouve dans tous les gisements traités par nous dans cette étude. En dépit de ce fait, ils sont caractéristiques au point de vue stratigraphique. C'est-à-dire, la présence de l'espèce dans un niveau plus bas ou plus haut que les couches à JV. millecaput, est une rareté. On rencontre le JV. millecaput le plus souvent dans les couches dénommées d'après l'espèce, lorsqu'il a une importance lithogénétique (à voir le diagramme). D'après les données de la littérature, le JV. striatus est uniquement à trouver dans le Bartonien du Bakony. A vrai dire E. S z ő t s (1956) signale l'espèce même dans le Londinien et dans le Lutétien avec un point d'interrogation. Le diagramme montre clairement que l'espèce est à trouver dans la Montagne de Bakony dans l'étage Lutétien et Bartonien. Du point de vue du pourcentage, il joue un rôle bien plus insignifiant dans les niveaux plus bas, que ceu à A. spira, par contre il est présent dans un pourcetage assez important dans toutes les couches plus hautes que la couche à A. spira. Il est intéressant que ce n'est pas le Bartonien où il atteint son optimum — mais dans les couches tufiques à glauconie du Lutétien ; — cependant il faut souligner que cette constatation se rapporte uniquement à la Montagne de Bakony. JV. variolarius n'est pas une espèce jusqu'ici suffisamment appréciée dans l'Eocène de la Montagne de Bakony. Notre littérature y relative ne le mentionne même pas, bien qu'il soit une espèce très caractéristique du Bartonien de Bakony (66%). Il est vrai qu'on le trouve sporadiquement aussi dans les niveaux plus bas (couches à JV. perforatus couches à JV. millecaput), mais il n'arrive pas à jouer un rôle plus important que dans les couches tufacées à glauconie (16%) et finit par devenir caractéristique pour l'étage Bartonien de Bakony, grâce au nombre de ses espèces atteignant le maximum. Les autres espèces des Nummulites ne sont pas considérables au point de vue quantitatif, mais leur importance stratigraphique est de tout premier ordre. JV. globulus est à trouver uniquement au niveau le plus bas du Lutétien, dans un pourcentage très petit (5%). Par contre nous n'avons trouvé JV. planulatus et JV. subplanulatus qu'exclusivement dans l'Yprésien. Il va de soi que les recherches futures plus détaillées pourraient prouver a présence de plusieures espèces ou bien des espèces nouvelles, mais ceci ne pourrait pas changer essentiellement nos résultats obtenus jusqu'à présent. Assilina spira — bien que sporadiquement — est à trouver à partir de l'Yprésien jusqu'au Bartonien. Dans les niveaux plus bas, l'espèce est bien rare, il atteint le maximum (83%) dans les gisements dénommés d'après cette espèce, où il a le plus souvent une importance lithogénétique. A partir des couches à JV. millecaput vers les niveaux plus hauts, son importance diminue graduellement. Ceci est valable également pour l'espèce A. subspira. Le rôle stratigraphique des deux espèces suivantes, A. exponens et A. praespira n'est pas encore précisé. Nous ne les avons pas trouvés jusqu'ici que dans les couches à A. spira. La D. sella est l'espèce la plus répandue des Discocyclines. Dans l'Yprésien et dans les niveaux à faunes pauvres du Lutétien, l'espèce n'est pas encore connue, mais les autres couches la contiennent. L'espèce atteint le maximum