Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)
Jávorka, S.: Pál Kitaibel (1757-1817)
A côté des recherches floristiques, Kitaibel s'intéressait le mieux, et s'occupait le plus de l'examen des eaux minérales de la Hongrie. Durant vingt ans il a fait l'analyse quantitative de 150 sources, dont les données de 70 ont été publié dans son ouvrage posthume »Hydrographica Hungariae«. Ce travail a été le premier parmi la bibliographie entière y relative, qui ait analysé toutes les sources minérales d'un pays, entrant en ligne de compte. Quant à la zoologie, Kitaibel a des mérites aussi dans ce domaineII a décrit bien de mammifères, de limacidées, et de lacertiliens de la Hongrie, ignorés jusque-là, ainsi notre remarquable lézard pannonién — VAblepharus Kitaibelii — a été décrit d'après ses exemplaires récoltés, mais par des herpétologistes français : Bibron et Bor y. Nous devons encore parler de deux contemporains de Kitaibel, contemporains, avec qui il a maintenu un contact ferme. C'étaient Samuel Diószegi, predicant protestant de Debrecen, et Mihály Fazekas, qui ont fondé la nomenclature botanique hongroise dans leur publication à titre : «Magyar Füvészkönyv* (Herbier hongrois). Bienque leur ouvrage soit la traduction presque littérale de t r avaux systématiques étranges, quand-même, ils trouvent le moyen d'y faire valoir la langue hongroise dans toute sa pureté. Cet ,, Herbier hongrois" a aussi trouvé le mode heureux à compléter les lacunes en sens du langage hongrois, lacunes où l'attention de Kitaibel ne s'est peut-être pas étendue, bieneme ses journaux de voyage et ses notes sont remplis des: noms hongrois des plantes. La relation de Kitaibel et Diószegi se caractérise par une vénération sincère qu'ils avaient l'un pour l'autre, et par la reconnaissance réciproaue de leurs mérites. Le décès précoce de Pál Kitaibel a provoqué une générale manifestation de condoléance. Les journaux de l'époque ont longuement apprécié ses mérites, et, les derniers mots de son épitaphe : «Gaude Hungária quae talem tulisti» exprime toute la reconnaissance de sa patrie envers son grand fils. Il a été membre de 11 sociétés scientifiaues et d'académies étrangèresSa biographie fut écrite par un de ses contemporains, le professeur János Schuster; et naguère par Endre Gombocz qui y apporta des, données détaillées. Depuis l'activité initiale de K i t a b e 1 les recherches floristiques ont été continué en Hongrie, — avec plus ou moins d'obstacles — et avec le concours de nos plus grands botanistes qui les ont succédé. Ces recherches sont accomplies, depuis quelques dizaines d'années, venant après le tour des nouvelles recherches géobotaniques. La succession de Kitaibel nous est excessivement précieuse ; son herbier comprenant plus que 14 000 feuilles, portant les annotations intéressant de Kitaibel, et des noms de végétaux qu'il a noté pour son propre usage — ensuite le gros tas de manuscrits, et ses journaux de voyages. Tout cela est longtemps resté sans être élaboré, quand enfin un jeune étudiant, Ágost K a n i t z — devenu plus tard le professeur de la botanique à Kolozsvár — fait connaître, dans plusieurs études, parues dans l'étranger, des données précieuses, des manuscrits de Kitaibel 1 , mais malheureusement sans avoir d'abord 1 K a n i t z, August : Reliquiae Kitaibelianae partim nunc primum publicatae ex manuscriptis Musei Nationalis Hungarici I —XIX. Verhandlungen der Zool. = bot. Gesellschaft. Wien XÏI. 1862. — XIII. 1863. — Idem : Acrobrya protophyta Hungariae auctore Prof. Paolo Kitaibel. Linnaea XXXII. 1863. — Idem : Pauli Kitaibelii Additamenta ad. Floram Hungaricam. E manuscriptis 80. I. II. III. IV. Oct. Lat. de plantis Hungariae Mus.. Nat. Hung. Linnaea XXXII. 1863. p. 263—282 et p. 305—642.