Rotarides Mihály (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 33. (Budapest 1940)

Maisieres, C. T.: Quelques observations éthologiques et autres sur le gobe-mouches nain (Muscicapa p. parva Bechst.) au Mont Bükk

„Tietietietie*\ . ,' ^ . , 1 tiötiötiötiö ..„..„..„,., ,- , »-»\ tia tia tiotiotiotiotio (ou „tututututu ). Une strophe normale et complète commencera donc par ±4 notes en gamme légèrement ascendante; ce n'est pas tout à fait un battement 7 mais non plus une lente répétition; ensuite vient une alternance qui sera souvent composée de 5, 4 ou 5 notes; 8 puis, vient de nouveau une répétition-battement sur un ton moins élevé que la première; enfin, une dernière répétition-battement sur un ton plus bas, plus triste, un peu trainant, d'un joli timbre; cette dernière répétition varie souvent dans sa longueur (2 à 6 sons). Epoque à laquelle les $ observés chantaient assidûment. Gardons nous bien de généralisations hâtives, mais l'époque à laquelle j'ai entendu au mont Bükk ces oiseaux chanter assidûment, m'a parue courte. Un vieux S, rouge-gorge miniature 9 observé le 10 Mai, près de la lisière inférieure de la forêt, ne chan­tait pas; il se contentait de pousser des „tjip-tjip-tjip-tsrr—tjip-tjip­tjip-tsrr"; tout porte à croire qu'il s'agissait encore d'un migrateur; mais retenons ce fait; il ne chantait pas le 10 Mai. Or, chez les deux couples observés en fin mai (je n'ai repéré leur présence qu'à partir du 25 mai), on pouvait noter — vers le 5 Juin pour l'un, vers le 10 juin pour l'autre, une perte très appré­ciable de vitalité; les strophes si fréquentes et si soutenues quelques jours auparavant devenaient rares et souvent incomplètes. J'ai en­core entendu plus en amont de la rivière, au début de juillet (le 4), des strophes incomplètes très espacées les unes des autres. Les cris. Sont d'un faible secours pour découvrir la présence de l'espèce, même pour celui qui les connait, qui les a ,,dans l'oreille". Le chant est souvent précédé d'une série de sons détachés les uns des autres. Ce sont des „tsrie-tsrie-tsrie" ou ,,tzr-tzr-tzr" qui remplissent souvent tout l'intervalle entre les strophes. Ce cri qu'on pourrait rapprocher du cri de becquée d'un rouge-gorge (Erithacus r. rubecula (L.) du cri du gobe-moucehs gris, Muscicapa s. striata (PALL.) voire parfois, du cri du grimpereau familier (Certhia f. fa­miliáris) est le cri habituel, d'un usage constant. D'autres cris apparaissent assez rares. Le 31 Mai, une 9 gobe­7 Un battement compte environ 8 sons par seconde. 8 Cette alternance ne sera donc pas toujours paire. 9 Voyez VOIGT (et HESSE) Exkursionsbuch zum Studium der Vögelstimmen p. 143.

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