Horváth Géza (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1910)

Horváth, G.: Notes sur le genere Nysius Dall.

14 D? G. HORVÁTH reçue du Dr. LAFFONT, directeur du Laboratoire de Bactériologie de Port-Louis (Ile Maurice). M. LAFFONT y a découvert cet insecte sur différentes Euphorbes, mais surtout sur Euphorbia pilulifera L. et prostrata AIT., connues par les créoles sous les noms vulgaires de «Jean-Robert» et de «Rou­gette.» Il a constaté que les piqûres de l'insecte produisent de curieuses déformations et modifications sur le feuillage de ces plantes et que le corps des insectes contient certains Protozoaires du groupe des Flagel­lés qu'ils inoculent en quelque sorte à la plante à l'aide de leur rostre. Ces Flagellés continuent à vivre et pullulent même dans le latex des Euphorbes. 4. Nysius vinitor BERGR. — J'ai eu tort de réunir (Ann. Mus. Hung. Y. 1907. p. 301) cette espèce d'Australie avec N. cymoides SPIN. qui est propre à la région méditerranéenne. L'examen de nouveaux matériaux reçus de la Nouvelle Galles de Sud (Sydney, Mt. Victoria) m'a permis de reconnaître que N. vinitor est bien une espèce distincte. Il diffère du N. cymoides par la taille un peu plus forte, la tête plus longue, les yeux plus saillants, le pronotum moins transverse, la marge latérale des cories légèrement arquée et la membrane moins longue. Le mâle a l'écusson presque toujours noir, sauf l'extrême sommet, et le ventre noir paré d'une petite tache antéapicale blanche tandis que dans le même sexe du N. cymoides l'écusson est en grande partie pâle et le ventre entièrement noir. 5. Nysius groenlandicus ZETT. — Cette espèce décrite de Groën­lande se trouve aussi en Islande d'où j'ai vu un exemplaire pris à Breidamko et faisant partie de la collection de M. W.-L. DISTANT. G. Le trop fameux Hemidiptera Haeckeli LEON , de Ceylan. que son auteur considérait comme une forme intermédiare entre les Diptères et les Hémiptères (Jenaische Zeitsehr. f. Nat. 1890. p. 13). mais que le Dr. E. BERGROTH (Wien. Ent. Zeit. 1892. p. 169) a rapporté avec raison aux Hémiptères, appartient bien certainement à la famille des Lygéides. D'après la figure publiée par N. LEON et reproduite aussi par DISTANT (Faun. Brit. Ind. Rhynch. II. p. 192. fig. 137) c'est évidemment un Nysius qui a perdu ses élytres et qui est tombé par hasard dans la mer.

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