Czére Andrea szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei (Budapest, 2008)

ISTVÁN NAGY: Remarques sur une statuette funéraire égyptienne de basse époque

Dans l'inscription de l'ouchebti de Budapest, on relève quelques détails qui peuvent être mis en rapport avec ceux de l'inscription d'une statuette funéraire dont le propriétiare était au serv­ice du dieu Hormerty et portait le titre « grand combattant - maître du triomphe ». 22 Il a vécu probablement à la même époque que Djedher. István Nagy conservateur en chef du Musée de Beaux-Arts, Budapest. NOTES 1 Cf. J. L. Chappaz, Les figurines funéraires égyptiennes du Musée d'Art et d'Histoire et de quelques collec­tions privées (Aeg. Helvetica 10), Genève 1984, 9-10; Harry M. Stewart, Egyptian Shabtis (Shire Egyptology 23), Cromwell House 1995, 29-30; J. L. Bovot, Chaouabtis. Des travailleurs pharaoniques pour l'éternité, Paris 2003, 52, etc. 2 NM'inv.: 69.24-E. Dimensions: H.: 14,3 cm; L.: 3,9 cm; Prof.: 2,8 cm. H. du socle: 0,9 cm. Conservation: bonne, avec des traces d'usure. Petite cassure sur la partie supérieure de la perruque. Sur le pilier dor­sal, une remarque est écrite à l'encre noire: « Du Musée du Caire, le 26 décembre 1906. Imre Pekáry. » 3 H. Ranke, Die a h ägyptisch en Personennamen I, Glückstadt 1935, 411, (12). Signification du nom: « le visage qui parle », « le visage qui a dit » (dd-hr). Si l'expression est suivie du nom d'une divinité (ou de son animal sacré), elle renvoie au dieu qui se manifeste à ses fidèles par la voie de l'oracle. Cf. L. Kákosy, Prophecies of Ram Gods, Acta Orientalin Hung. 19 (1966), 341-58; J. Quaegebeur, Teëphibis, dieu oraculaire?, Enchoria 5 (1975), 19-24. Pour les noms propres formés selon ce mod­èle, cf. J. Quaegebeur, Considérations sur le nom propre égyptien Teëphthaphônuchos, Orientalia Lovaniensia Periodica 4 (1973), 85-100. 4 Ranke 1935, 366, (14). Signification du nom: « celle qui appartient aux étoiles » : t[3 n.t] híbis. Ici le signe h est remplacé par le signe h. Pour des graphies similaires, cf. B. Schlick-Nolte in Liebieghaus­Museum Alter Plastik, Ägyptische Bildwerke II, Melsungen 1991, 131; H. A. Schlögl, Die ägyptischen Totenfiguren. Katalog aus den Sammlungen des Nat. Museums in Poznan, Poznan 2006, 36-41. 5 Le signe d est omis dans le verbe dd.f. 6 La présence du démonstratif (pn) après le nom est atypique! De plus, il est écrit ici au pluriel (ipn)\ Un exemple similaire: G. Janes, Shabtis, a private view, Paris 2002, 204 (n° 103). Ranke 1935, 411, (12). Pour la valeur dddu signe du cynocéphale, cf. A. Erman-H. Ranke, Wörterbuch der ägyptischen Sprache V, Berlin 1971, 618. 8 P. ex.: A. Fabretti-F. Rossi-R. V. Lanzone, Regio Museo di Torino, Torino 1882, 382, n°2721; Janes 2002, 204-5 (n°103).

Next

/
Oldalképek
Tartalom