Csornay Boldizsár - Dobos Zsuzsa - Varga Ágota - Zakariás János szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 97. (Budapest, 2002)

NAGY, ISTVÁN: Trois monuments Egyptens de la basse époque

TROIS MONUMENTS EGYPTENS DE LA BASSE ÉPOQUE L FRAGMENTS DE DEUX STAUETTES FUNÉRAIRES (CHABTIS) DE PADIAMENEMOPÉ Vécu vers la fin de la XXV e et au début de la XXVI e dynastie, Padiamenemopé reste, à ce jour, un personnage énigmatique, malgré le nombre important des monuments portant son nom. 1 Son titre principal plutôt modeste („prétre-lecteur en chef) tranche nettement avec les dimensions monumentales de sa tombe creusée le long de la voie procession­nelle qu'empruntait la barque d'Amon pour se rendre au temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari lors de la „Belle Fête de la Vallée". 2 Cette gigantesque tombe devait contenir un mobilier funéraire fort riche, comme le prouvent les monuments qui en proviennent: des statues de belle facture, des tables d'offrandes et d'autres objets 3 dont les statuettes funéraires réalisées en pierre (steatite, serpentinite, granite), en „fa'ience égyptienne" et même en terre cuite. 4 Malgré leur nombre élevé, 5 la plupart de ces statuettes - dispersées dans les différents musées et collections du monde - sont parvenues en état fragmentaire (cassées à mi-corps ou brisées en plusieurs morceaux). 6 Les deux statuettes de Budapest sont exécutées en serpentinite brunâtre. Elle sont 1 Cf. Bianchi, R. S., Petamenophis, in Lexikon der Ägyptologie IV, Wiesbaden 1982, cols. 991-992. : Eigner, D., Die monumentalen Grabbauten der Spätzeit in der thebanischen Nekropole, Wien 1984, pp. 46-48, pis. 22-25, figs. 14-16 (TT 33). 3 PMI/1 , Oxford I960 2 , pp. 50-56; Loukianoff, G., ASAE 37 (1937) pp. 219-232, pis. I-V. 4 Cf. Málék, }.,JEA 63 (1977) pp. 137-141 et pl. XXV. 5 Près d'une centaine de pièces sont connues à ce jour. Principales références bibliographiques: Loukianoff, loc.cit. (n. 3) pp. 230-232, pl. V; Aubert, J. F. — Aubert, L., Statuettes égyptiennes, chaouabtis, ouchebtis, Paris 1974, pp. 201-202; Schlögl, H. - Sguaitamatti, M., Arbeiter der Jenseits... (ZAH 2), Zürich 1977, p. 19, figs. 6a—c, pp. 20, 22 et 36, n. 54; Málék, loc.cit. (n. 4); Chappaz, J.-L., Les figurines funéraires ég. du Musée d'Art et d'Histoire et de quelques collections privées (AH 10), Genève 1984, pp. 93-94; Cihó, M., GM 73 (1984) pp. 77—79 et 82-83, figs. 1-4; Bothmer, B. V, in Antiquities from the Collection of Christos G. Bastis, New York 1987, pp. 43-44, n. 14; Kákosy, L., Dzsehutimesz sírja Thébában, Budapest 1989, p. 40, [35]; Chappaz, J-L., BSEG 14(1990) p. 99; BSEG 15 ( 1991 ) p. 123; BSEG 16 ( 1992) p. 91 ; Poole, F., in La Collezione Eg. del Museo Arch. Nazionale di Napoli, Napoli 1989, pp. 79-81; Schlögl, H. A. — Schlögl, Chr. M., Uschebtis. Arbeiter in äg. Totenreich. Wiesbaden 1993, pp. 36-37; Welc, F., GM 145 (1995) pp. 95-99; Grenier, J.- Cl., Les statuet­tes funéraires du Museo Gregoriano Egizio, Citta del Vaticano 1996, pp. 59—60, n. 89; Berlcv, O. - Hodjash, S., Cat. of the Monuments of Ancient Egypt from the Museums of the Russian Federation... (OBO Ser. Arch. 17), Freibourg-Göttingen 1998, p. 100, n° 123; Lacovara, P. — Trope, B. T, The Realm of Osiris: Mummies, Coffins, and Ancient Eg. Funerary Art in the Michael C. Carlos Museum, Atlanta 2001, p. 30, n° 25; The Way to Immortality, Monuments of Ancient Eg. from the Coll. of the Pushkin State Mus. of Fine Arts (éd. Hodjash, S.), Moscow 2002, pp. 129-130, n ÜS 385, 386 etc. 6 Certains expliquent l'état fragmentaire des pièces par une „pratique intentionnelle" (magie), d'autres l'attribuent plutôt à la conséquence des pillages répétés de la tombe. Cf. Aubert-Aubert, op.cit. (n. 5) p. 202; Málék, loc.cit. (n. 4) p. 138; Bothmer, loc.cit. (n. 5) p. 44 etc.

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