Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 95. (Budapest, 2001)

NAGY, ISTVÁN: Une stele égyptienne de la Premiere Période Intermédiaire

Seule la première partie du texte ainsi que le nom du personnage peuvent être inter­prétés sans problème: "son fils qu'il aime ... Ouni". La disposition des hiéroglyphes ainsi que la présence du terme tp posent des problèmes dans l'interprétation de la deuxième partie. L'inscription du signe db'.t au-dessous du signe smsw peut être expli­quée par le manque de place à la fin de la ligne précédente. La présence ainsi que le sens exact du terme tp inscrit devant dbl.t peuvent cependant être difficilement expli­qués. Même la mention des termes hry-hbt et smsw devant dbl.t donne lieu à des inter­prétations différentes. Certains y voient deux titres et proposent la traduction suivante: "le ritualiste et l'aîné de la Djebat". 11 D'autres les prennent pour un seul titre qu'ils traduisent "le ritualiste aîné de la Djebat". ï8 Dès les premières attestations, à la VI e Dynastie, ce(s) titre(s) s'attache(nt) directement à la Djebat, sans autre qualificatif interposé. 19 Une seule source, au Moyen Empire, fait mention du titre hry-hbt hry-tp smsw "chef ritualiste aîné". 20 A condition qu'on y voie une graphie irrégulière du tenne tpy, on pounait penser au titre hry-hbt tpy "premier ritualiste" attesté dès le Moyen Empire. 21 Cependant, ce dernier titre n'est jamais associé au qualificatif smsw "aîné". On ne peut même pas exclure la possibilité d'y voir un titre indépendant de hry­hbt smsw. 22 Quant à la Djebat, son rôle exact reste toujours à définir quoique le signe hiérogly­phique ait déjà été figuré sur la Palette de Narmer. 23 Ayant originellement fait partie du palais royal, elle fut probablement en relation avec l'habillement du roi. 24 Dans un contexte rituel, la Djebat - avec "la Maison du Matin" 25 - fut liée aux rites de purifi­cation et d'habillage du roi avant qu'il ne pénétrât dans le temple. 26 Elle fut aussi en 17 Cf. Jones, op. cit. (n. 11), pp. 905-906, no 3321 ; Wb. V, 561,4. Un détail intéressant: le titre smsw dbî.t fut repris, par souci d'archaïsme, à la Basse Époque, cf. Yoyotte, J., B1FAO 54 ( 1954) p. 88 et n. 1 ("le doyen de la Djebat"). 18 Fischer, H. G..ZÄS 86 ( 1961 ) p. 25. n. 1 ; Id., ZÄS 90 ( 1963) p. 38; Id., Egyptian Titles of the Middle Kingdom, New York 1985, p. 78, no 1209 a., etc. 19 Cf. les notes 17-18. 20 Firth, Cecil M. - Gunn, B., Teti Pyramide Cemeteries II, Le Caire 1926, pl. 54 et I, p. 283, n. 2 où Gunn propose d'y voir deux titres: hry-hbt hry-tp et hry-hbt smsw. Cf. encore Kees, H., ZÄS 87 (1962) pp. 126-127. 21 Ward, William A., Index of Eg. administrative and religious titles of the Middle Kingdom, Beirut 1982, p. 148, no 1224; Fischer, Egyptian Titles (n. 18), p. 30, no 1224 a; Kees, op. cit. (n. 20), p. 130 (XVIII e Dyn.). 22 On pourrait notamment penser à un titre commençant par tp(y). cf. Jones, op. cit. (n. 11), pp. 1003­1004. 23 Cf. Schott, S., Hieroglyphen. Untersuchungen zum Ursprung der Schrift, AAWLM 1950, no 24, Mainz 1951, pp. 23 et 113, pl. VI, fig. 10. Sur l'origine de la graphie de ce signe, cf. Goedicke, H.,BES 13 (New York 1997) pp. 7-13. Pour les variantes graphiques, cf. Fischer, H. G., Varia Nova (Eg. Studies III), New York 1996, pp. 214-217, figs. 24-26. 24 Cf. Kees, H.,/?ecTrav36(1914)pp. 15-16; Posener-Kriéger, P., Les archives du temple de Neferirkarê­Kakaï l(\FAO BdE 65), Le Cairel976, pp. 177. n. 2 et 179 n. 2. 25 Kees, op. cit. (n. 24), pp. 4-5; Goyon, J.O., La confirmation du pouvoir royal au Nouvel An (IFAO BdE 52), Le Caire 1952, pp. 34 et 85, n. 15, etc. 26 Kees, op. cit. (n. 24), pp. 15-16; Gabolde, L., Le "Grand Château d'Amon" de Sésostris I er à Karnak (Institut de France. Mémoires de l'Académie des Inscr. et Belles-lettres, NS. t. XVII), Paris 1998, p. 39 (b); Kees, H., MDAIK 16 (1958) p. 199.

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