Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 94. (Budapest, 2001)

BENCZE, ÁGNES: Terres cuites votives de Tarente: propositions de méthode

tes - les planches XLIII-XLIV du catalogue du Louvre peuvent en donner une idée suffisante. 57 La distinction des deux sortes de technique, celle du «surmoulage simple» et celle de la «construction par éléments», qui implique aussi la possibilité de la contamina­tion, peut nous conduire à des conclusions importantes concernant également la ques­tion des officines de terres cuites tarentines et mériteront d'être pris en compte lors de la classification des documents. Si après l'identification des types coroplastiques, on examine les techniques em­ployées pour chacun, on en trouvera probablement plusieurs qui ne présente qu'une seule des deux solutions techniques. Le groupe que j'ai choisi pour l'objet de cette étude, le type auquel appartiennent les fragments de Budapest n°s T. 176 - T. 177 ­77.125.A, est constitué de figurines «construites» et «entièrement moulées» à la fois. En regroupant par générations les pièces attribuées à ce type à l'aide de mesures, on voit que la technique de la «construction» était employée dans les quatre premières générations connues, alors que la technique de «moulage simple» était en usage à par­tir de la deuxième génération pour toute la durée de vie du type. Le même type de visage a donc été utilisé dans la production de figurines produites parallèlement avec les deux techniques pendant plusieurs générations. L'apparence de ces figurines (ou têtes) de banqueteurs pouvait varier quelque peu en changeant les dimensions des «perles» de la couronne et la forme de l'élément médian (perle simple, disque en forme de phiale mesomphalos, une autre perle de dimensions réduites, placée au-dessus du centre de la couronne, à la place de la tige de la fleur de lotus). Pour ces exemplaires «construits», la solution de la coiffure est évi­demment tout à fait accidentelle, mais pour les figurines produites par «moulage com­plet» la version de la coiffure se transmet aux générations successives et il devient ainsi envisageable de distinguer des séries différentes à partir des pièces conservées présentant le même type. La reconstruction de la «généalogie» réelle du type ne serait possible qu'avec l'examen de la totalité ou quasi-totalité des exemplaires; pour le mo­ment, on propose ci-dessous un tableau - encore à étendre et à compléter, certes, avec d'autres données - dans lequel les pièces déjà documentées à la suite d'un examen direct sont répertoriées. Comme la grande majorité des exemplaires cités sont des frag­ments de têtes, je n'ai tenu compte, dans le tableau, que des versions de la coiffure. Mollard-Besques 1954, pl. XLIII-XLIV.

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