Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 86. (Budapest, 1997)

NAGY, ISTVÁN: In memoriam Vilmos Wessetzky

des études et des recherches à l'Institut d'égyptologie de l'Université de Vienne jus­qu'à 1943. Il y retourna une deuxième fois en 1947. Dès 1949, il a commencé son travail d'enseignant à l'Université Eötvös Loránd de Budapest où il participait, jus­qu'à sa mort, à la formation de plusieurs générations d'égyptologues. En 1953, il a pu enfin retourner au Musée des Beaux-Arts où sa carrière d'égypto­logue a eu commencé une vingtaine d'années plus tôt. En 1957, il fut nommé à la tête de la Collection égyptienne. Il a pris sa retraite en 1975 mais il a continué à prendre part activement aux travaux de recherches. Doyen des égyptologues hongrois, il fut maître de nous tous. Il n'a jamais perdu de vue les activités de ses disciples. On a toujours pu s'adresser à lui pour faire appel à sa compétence. Ses conseils ainsi que ses critiques furent appréciés par tous. Et pour cause! Le recherches menées par Vilmos Wessetzky ont embrassé presque tous les domaines de l'égyptologie. Philologue, il a consacré plusieurs décennies à l'étude des textes démotiques. Il a traduit en hongrois notamment la Chronique Démotique, le Roman de Setni-Khâemouas ainsi que les Pétitions de Peteêse, document bouleversant sur la vie du clergé égyptien sous la Première domination perse. Pendant les années passées à l'Université de Vienne, il devient le disciple du pro­fesseur W. Till et, après sont retour en Hongrie, il instaure l'enseignement de la langue copte à l'Université de Budapest. Il consacre plusieurs études et conférences au pro­blème des bibliothèques des temples égyptiens. L'inventaire et l'étude des monuments égyptiens découverts en Hongrie ont joué un rôle important dans les recherches menées par Vilmos Wessetzky. Ses conclusions l'ont amené à supposer, dès 1954, l'existence d'un Iseum dans l'ancienne ville ro­maine de Savaria. Son hypothèse a eu une confirmation éclatante un an plus tard, ce qui l'a encore encouragé à continuer son travail. Avec son étude de synthèse (Die ägyptischen Kulte zur Römerzeit in Ungarn) — publiée en 1961 à Leyde comme pre­mier volume de la série des Études Préliminaires aux religions Orientales dans l'Em­pire Romain -, il a remporté un succès important en Hongrie et à l'étranger. Il fut invité à tenir des conférences aux universités de Vienne, de Munich et d'Amsterdam, à Leyde, à Francfort et à Ljubljana. Ses études - sur la langue, l'histoire et la religion - se suivent dans les revues scientifiques en Hongrie et à l'étranger. En 1965, il fut élu membre correspondant du Deutsche Archäologisches Institut, membre à titre honorifique de l'Institut d'Égyptologie de l'Université de Prague. En 1974, il fut décoré de la Médaille d'Or de l'Ordre du Mérite du Travail. Dans la même année, ses collègues, amis et disciples lui ont dédié un Recueil d'études pour son 65 eme anniversaire. Dès 1976, il fut membre du Comité de l'Association Internationale des Égyp­tologues. En 1977, l'Association Hongroise des Archéologues et Historiens d'art lui a dé­cerné la Médaille Ipolyi Arnold pour pour son activité scientifique de plusieurs décennies. En 1995, il devient Officier de la Croix de Mérite de la République Hongroise. De toute sa vie, il a pris à cœur la conservation et l'enrichissement de la Collection égyptienne dont la création avait coïncidé avec les débuts de sa carrière d'égyptolo­gue. L'étude des blocs provenant du temple ptolémaïque de Charouna lui a donné le goût de découvrir tous les détails des travaux de la première mission hongroise de fouilles en Egypte. Grâce aux recherches poussées qu'il a faites dans les archives en Autriche, en Hongrie et en Pologne, il a révélé les différentes étapes de l'historique des antiquités découvertes en 1907 à Gamhoud et à Charouna.

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