Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 86. (Budapest, 1997)

RAPPORT SUR LA RESTAURATION DES SCULPTURES EN MARBRE DE LA COLLECTION DES ANTIQUITÉS GRÉCO-ROMAINES - NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Travaux effectués et principaux résultats

documentation détaillée de ces différentes opérations peut être consultée au Service des Archives de la Collection. Toutes ces actions n'auraient pas vu le jour, sans le support financier de la Fondation de Patronage du Musée des Beaux-Arts et du Fonds National pour la Culture. Nous avons observé le principe de ne mettre en œuvre que des méthodes mécani­ques, de ne pas avoir recours à des méthodes chimiques et de fixer les parties originales de façon à pouvoir les détacher par la suite. Avant chaque opération, nous avons pris une empreinte en silicone - partiellement du moins - des statues dont les fragments en marbre étaient reliés entre eux par des pièces complémentaires en plâtre, afin de pou­voir reconstituer, si nécessaire, l'état antérieur à la restauration des statues. Au cours du programme, plus de cents agrafes ont été retirées d'une cinquantaine d'objets. Des échantillons prélevés par M. Varga sur l'ensemble des objets de marbre de la Collec­tion ont été envoyés au laboratoire du Muséum d'Histoire Naturelle de Genève dirigé par Mme. Danielle Decrouez, dans le but de déterminer la provenance exacte des mar­bres. Les principaux résultats archéologiques de ces travaux sont les suivants (une description plus détaillée sera publiée dans la nouvelle édition du catalogue Hekler, actuellement en préparation). L'analyse géochimique des isotopes a pu mettre en évidence que le torse et la tête de la statue dite la Danseuse de Budapest (n° d'inv. : 4759 ; Hekler n° 76) ont été exécutés dans deux espèces de marbre différent. En outre, la statue une fois démontée, nous avons pu constater que la surface de cassure de la tête et du cou n'avait pas été lissée, et que le bord des cassures n'avait pas été poli (anathyrose). Lors de la première reconstitution la partie qui manquait au cou a donc été remplacée - par un procédé inconnu dans la sculpture antique - au moyen de plâtre et non avec du marbre qu'il n'aurait pas été possible d'ajuster de façon exacte sur cette surface rugueuse. Tout cela 8. Oscillum; étal de conservation en 1993 (détail). Budapest, Musée des Beaux-Arts

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