Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 86. (Budapest, 1997)

RAPPORT SUR LA RESTAURATION DES SCULPTURES EN MARBRE DE LA COLLECTION DES ANTIQUITÉS GRÉCO-ROMAINES - NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Travaux effectués et principaux résultats

RAPPORT SUR LA RESTAURATION DES SCULPTURES EN MARBRE DE LA COLLECTION DES ANTIQUITÉS GRÉCO-ROMAINES (1993-1996) TRAVAUX EFFECTUÉS ET PRINCIPAUX RÉSULTATS L'ajournement de la réouverture de l'exposition permanente de la Collection, dé­montée en 1990, a permis de procéder à l'exécution de divers programmes muséologiques de grande envergure dont le plus important a été la restauration systé­matique des sculptures en marbre. Les interventions des restaurateurs dans les années cinquante à soixante-dix étaient dictées principalement par un principe d'authenticité historique : afin de présenter de la manière la plus cohérente possible les pièces antiques, tout ajout postérieur était supprimé. 1 A partir des années quatre-vingts, la détérioration rapide de certains objets a nécessité la mise en place de mesures d'urgence. L'altération due aux agrafes de fixation en fer, utilisées au cours des siècles précédents afin de maintenir les fragments d'un même objet, avait entraîné une augmentation de volume liée à un phénomène d'oxydation. Le marbre soumis à cette pression s'était fendillé et dilaté à un rythme accéléré. Ce processus tendant à s'aggraver dans plus d'un cas (figs. 3^1; 6-8), 2 il devint impératif de retirer les agrafes. Dans le même temps, des analyses géochimiques d'isotopes furent effectuées au Laboratoire de Recherches Géochimiques de l'Acadé­mie des Sciences de Hongrie. Notre but était moins de déterminer le lieu de prove­nance exact de ces marbres, que d'obtenir un éclairage nouveau sur certaines questions d'ordre archéologique, restées dans l'ombre. Afin de tester la fiabilité de ces analyses, nous avons choisi, dans un premier temps, de procéder à l'examen d'échantillons pré­levés sur des fragments du sarcophage attique de Salone (Split) qui nous est bien connu. Je tiens à remercier J. Gy. Szilágyi d'avoir bien voulu mettre à ma disposition ses notes recueillies pendant des décennies sur les statues de la Collection. 1 C'est ainsi qu'on décida de restaurer, parmi d'autres, la Danseuse de Budapest (n° d'inv. : 4759, Hekler, A., Sammlung antiker Skulpturen, Wien 1929 - dans la suite : Hekler -, n° 76); la tête de Niobide en argile (n° d'inv. : 4028, Hekler n° 104), la stèle attique (n° d'inv. : 6259, Hekler n° 25) ou bien la statue de fontaine (n° d'inv. ; 4730, Hekler n° 133). L'état ancien est retenu sur les photos publiées dans le catalogue d'A. Hekler. Le travail a été confié aux restaurateurs, MM. Dezső Erdei et István Halmágyi qui ont travaillé sous la direction de J.Gy. Szilágyi. 2 La tête féminine provenant d'Alexandrie (n° d'inv. : 5885 ; Hekler, n° 39) semble être intacte sur les photos publiées dans le catalogue Hekler. De même le front et le sommet de la tête donnent l'impression d'être intégrés sur une série de photos prise en 1983 (fig. 3) ; on relève, en revanche, à gauche sur le cou une longue fissure allant de bas en haut. Par contre, sur une photo de 1993, immédiatement avant le début des travaux de restauration (fig. 4), une large fissure récente court tout autour de la tête, à partir de la bouche, à droite, à travers le sommet de la tête jusqu' à la hauteur de l'oreille gauche.

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