Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 84. (Budapest, 1996)

WESSETZKY, VILMOS: Une stele dédiée a Nekhbet-Rénenoutet

une signification pareille à celle du mot pr «maison». La distinction entre les deux termes peut être démontrée dans un texte où Snwt est mentionnée comme magasin de pains et de bière (préparés avec des grains) tandis que.fa c w sert à conserver la viande. 10 Tous les deux sont sous la protection de Rénenoutet, comme on peut le constater sur la stèle de Budapest où la déesse est associée au terme Srfw . L'inscription dans la partie inférieure de la stèle contient le nom de la maîtresse de maison ainsi que ceux des membres de la famille. 1. 4-5: nbt pr c d­c dt (?) «La maîtresse de maison Adj-âdjet (?) n 1. 6: z3-s son fils 1. 7-8: P3-rnnw(tt ?) Pa-rénenou(tet?). 12 1. 9: irj-n z3-f mrj- f (Ce qui a été) fait par son fils bien-aimé 13 1. 10-11 : Hw-s3-sw Hou-sa-sou» 14 La scène dans la partie inférieure peut être mise en rapport avec Rénenoutet. L'épouse («la maîtresse de maison») fait le geste d'adoration (lève les mains) devant le pithos. L'objet de l'adoration peut être le pithos, plus exactement son contenu supposé que l'on ne voit pas. En effet, une des caractéristiques du culte de la déesse-serpent fut la présence d'un serpent dans la maison. Or, ce grand récipient que fut le pithos pouvait bien servir d'habitat pour le serpent devant lequel la maîtresse de maison fait le geste d'adoration et auquel les enfants portent des offrandes. Du point de vue de l'histoire du culte de Rénenoutet, l'association de son nom à celui de Nekhbet sur la stèle de Budapest peut être considérée comme un exemple du syncrétisme religieux. Leurs rapports 15 s'expliquent par leur rôle respectif de protec­trice et pourvoyeuse de nourritures plutôt que par un aspect d'uréus de la déesse-vau­tour. VILMOS WESSETZKY Traduit par István Nagy 10 Schmitz, B., LA V. col. 595, n. 53 (Scheune). 11 Dans la monographie de H. Ranke (Die äg. Personennamen I, Glückstadt 1935), seul c d c d est cité comme nom masculin (p. 72,10). Dans notre cas, le premier élément signifie probablement «être bien portant» (cf. Wörterbuch L pp. 237,12- 238,9: «wohlbehalten sein») tandis que le deuxième peut être une forme defective du nom de la barque-Manedjet (cf. Wörterbuch II. 48,1-8 és Ranke, op.cit. I. p. 72,7). 12 Pour ce nom, cf. Ranke, op.cit. I. p. 114,25: P3-rnn («der Jüngling»). Il n'est pas exclu qu'il s'agisse de la forme abrégée du nom P3-n-rnn-wtt, cf. op.cit. I. p. 109,16-17 («der zur rnn-wtt Gehörige»). 13 Pour la formule jrj-n z3-f mrj-f, cf. El-Sayed, Ramadan, Formules de piété filiale, in Mélanges Mokhtar I, Le Caire 1985, pp. 271-92. Le premier élément (jrj-n) peut servir de critère de datation en cas de stèles provenant de Deir el-Médineh: Bruyère, op.cit. (1922-23), p. 52; Gitton, M., BiOr. 24 (1978) p. 92; Demarée, L, The 3h ikr n R c Stelae..., Leiden 1983, pp. 186-87. 14 Le nom n'est pas cité par Ranke (op.cit.). Pour les noms composés avec le mot hw, cf. Ranke, op.cit. I, p. 234, 12-17 et n.l; II (1952), p. 161, n. 3; Thirion, M.. RdE 36 (1985), p. 142. 15 Beinlich-Seeber, Chr., LÀ IV. col. 366-67; Bonnet, H., RÄRG, p. 507-508.

Next

/
Oldalképek
Tartalom