Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 83. (Budapest, 1995)

VARGA, EDITH: Statues funéraires en bois dans la Collection Egyptienne de Budapest

STATUES FUNERAIRES EN BOIS DANS LA COLLECTION ÉGYPTIENNE DE BUDAPEST Parmi les statues funéraires en bois de la Collection, il y a cinq pièces qui n'ont pas encore fait l'objet de publication et leur publication conjointe nous rapproche de la définition des étapes de l'évolution d'un type de statues. Chacune des pièces mérite l'at­tention indépendamment l'une de l'autre, mais leur présentation conjointe peut apporter de nouveaux éléments pour juger les problèmes chronologiques et stylistiques de l'évo­lution à partir des statues funéraires jusqu'à l'apparition des statues Ptah-Sokar-Osiris, puis jusqu'à la cessation de la coutume. Nous ne savons rien de la provenance de nos pièces, chaque pièce a été acquise par la Collection sans provenance, en tant que don ou par achat. 1 1. Statue debout momiforme (figs. 1 et 2). 2 Une cavité a été creusée au sommet de la tête, dont la couronne swty s'est cassée, aujourd'hui elle manque. Sa tête est entourée d'une perruque tripartite façonnée en relief et dont les pans de devant sont plus courts que la partie qui tombe sur le dos. De cette dernière part sans ligne séparatrice le pilier dorsal qui court jusqu'au talon de la statue, pendant que sa bordure en relief se fond pro­gressivement dans le corps de la statue. Le visage est ovale, ses grands yeux écarquillés sont mis en relief par une couche de peinture blanche; dans le coin de la bouche, des creux accentués font ressortir les lèvres charnues. Le nez est large, les oreilles particu­lièrement grandes se collent contre la perruque. Sous le menton, la barbe de dieu épaisse et étoffée descend jusqu'aux extrémités des pans de la perruque. La figure de momie ­même en comparaison avec la tête - est singulièrement haute et élancée. Les formes du corps sont à peine représentées. Sur la poitrine, seules les mains des bras croisés sont sculptées. A la place de la main gauche, dans le milieu du nœud de bois, il y a un petit goujon; ici, on n'a probablement pas pu sculpter la main, seulement la fixer. D'ailleurs, aujourd'hui, elle fait déjà défaut. La mauvaise qualité du bois explique également la perte progressive de l'épaisseur du pilier dorsal, les nœuds du bois y sont également visi­bles. La statue est massive et toute sa superficie est peinte en noir sur couche de fond de stuc. Elle ne porte pas d'inscription. La partie sous le pied de la statue est ciselée en 1 Seule la statue n° 5 fait peut-être exception, celle, qui provient selon toute probabilité des fouilles d'A. Kamal à Gamhoud (v.n. 35.). 2 N° d'inv.: 58.1-E.; Bois, avec une couche de peinture noire; H.: 54 cm; Largeur à la poitrine: 12 cm. Sous les pieds se trouve un socle de 6,5 x 3 cm. Le nez et la barbe sont endommagés, sur la partie supérieure de la partie dorsale il y a une fissure. La couche de peinture est à maints endroits usée, endommagée. Nous l'avons acheté en 1958 d'une personne privée, qui n'a pas pu donner d'informations sur sa provenance.

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