Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 80-81. (Budapest, 1994)

TAKÁCS, GÁBOR: La stele funéraire de Nebetoudjat

Ces phrases de Dendérah aussi ont gardé la construction utilisée dans le chapitre 191 du L. M. (jnj, pronom relatif au b3, avec le suffixe du datif) dont l'ordre des mots étrangement figé a éveillé l'attention d'Allen également. 72 A la fin de la phrase qui commence par jnj sw, contrairement aux variantes connues du chapitre 191 du L. M., seules les phrases de Dendérah contiennent la préposition r­hn c , qui ne se trouve pas non plus dans les prescriptions jn.t-b3 de l'Abaton. Dans l'inscription de Nebetoudjat également, l'existence de r-hrf représente une différence importante en contenu par rapport à la partie en question du chapitre 191 du L. M. 73 Nebetoudjat elle-même a servi dans le temple d'Hathor à Dendérah, son père a dû travailler justement en tant que prêtre habilleur d'Osiris-Sokaris de Dendérah (voir ci­dessous) dans les chapelles d'Osiris en question, dont les figurations mentionnées ci­dessus laissent conclure aux actes de culte qui s'y sont effectués. Il est à présumer que Nebetoudjat et/ou sa famille connaissaient les textes inscrits dans les chapelles d'Osiris de Dendérah, textes qui ont pu exercer une influence sur le choix du thème et sur la formulation du texte. Ce n'est pas par hasard que l'une des formulations du chapitre 191 du L. M. dans les deux stèles (Assouan 1037 et SzM 51.2152) tire son origine de l'île el-Heise près d'Abaton, et l'autre de Dendérah, des deux endroits où à l'époque gréco-romaine il existait un culte du b3 d'Osiris, culte documenté par des textes jn.t-b3. 5. Le titre nms L'interprétation du titre de Menehamonrê est rendu difficile par le fait qu'une grande partie du déterminatif figurant à la fin de la ligne s'est cassée. Outre l'inscription de Nebetoudjat, parmi les deux autres apparitions connues 74 du titre nms, seul la forme datant du Nouvel Empire dispose d'un déterminatif (l'acte par la main, par force). 75 Le titre nms peut être interprété comme dérivation du verbe "couvrir de bandes (surtout les effigies de dieux)". 76 Il existe encore d'autres exemples qu'il existait 72 V. Allen, op.cit. (n.10) p. 182, commentaire q et cf. Gardiner, A. H., Egyptian Grammar, Oxford 1927, par. 66. 73 Encore une différence de contenu: on lit àla 4e ligne de l'épitaphe hw.t-ntrwr.(t) m Jwnwzu lieu de h w.t-bnbn m Jwnw. 74 Sur les ouchebtis de P3-dj-Hr-Mdnw (époque d'Amose II à la XXVII e dyn), v.Schneider, H. D., Shabtis II, Leiden 1977, pp.176 et 177 et pl. 60 (sous le classement 5.3.1.125-130) - mon attention a été attirée sur ce fait par M. István Nagy, je l'en remercie. L'autre cas: nms n Pth (Nouvel Empire), v. Wb II 270, 3. Wb ne donne pas de traduction. 75 Pour ceci, cf. les déterminatifs d'homme avec bâton ou bras avec bâton mis après le verbe hbs "habiller" (Wb III 64); pour le titre nms n Pth, le titre sm n Pth (Wb IV 119, 6), pour la fonction d'habiller du prêtre sm et son rapport avec le verbe nms ("envelopper"), ainsi qu'avec le substantif ("fichu") dans le rite de l'ouverture de la bouche, cf. Otto, E., Das ägyptische Mundöffnungsritual I, Wiesbaden 1960 Szene 34, 48 a, b, d, e; ainsi que Wb IV 119, 8 et Gaboda, P., BullMusHongrBA 11 (1992) p.79. 76 V. Wb II 269, 5. Dans le rite de l'ouverture de la bouche, Otto lui donne simplement la signification de "bekleiden" (habiller), voir Otto, op.cit. 118, Szene 48 d, e.

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