Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 80-81. (Budapest, 1994)

TAKÁCS, GÁBOR: La stele funéraire de Nebetoudjat

l'enfant de parents au nom identique (Ns-Mnw et Nb.t-wd3.t), voire même les pro­priétaires portent un nom du même type {T3-Wsjr et Wsjr-wr). Outre la différence de la datation précaire, la grande distance spatiale entre les deux personnes rend problématique que les parents de ces deux personnes soient les mêmes. La signification du nom est: "la maîtresse des yeux wd3.t", ce qui est en rapport avec le titre d'Hathor nb.t wd3.tj "la maîtresse des deux yeux wd3.t" et ses traits solaires. 45 4. Le chapitre 191 du L. M. et le rite jn.t-b3 La "variante primitive" du chapitre 191 qui sert de base à l'épitaphe se trouve à la fin du Pap. Ryerson de l'époque persane ou ptolémaïque (Chicago Oriental Institute Museum 9787), immédiatement après le chapitre 162 (voir son texte sur l'illustration XI). Toutes les autres variantes du texte connues jusqu'à nos jours datent d'après cette époque, elles se trouvent pour la plupart sur des cercueils, des tombes et des papyrus. 46 L'épitaphe de Nebetoudjat a une importance également par le fait qu'outre celle-ci, on n'a inscrit le chapitre 191 que sur une seule stèle. 47 L'idée centrale du chapitre est l'unification du b3 du mort avec le corps (dt, h.t), avec le coeur (jb) pour assurer la vie de l'au-delà. 48 Sur la vignette du papyrus de Ryerson, l'oiseau b3 à tête d'homme, aux ailes déployées, tenant avec ses pattes deux signes c nh est le symbole de la force vitale recouvrée après la mort. C'est sur ce papyrus seulement qu'on peut lire le titre du chapitre: r3 n jn.(t) b3 r h.(t) "Propos sur l'introduction du b3 dans le corps". Le texte figurant à la fin du papyrus de Ryerson: "Discours prononcé (par Osiris N): oh, (vous), qui apportez les b3 des vivants, oh, qui coupez les ombres, 49 oh, (vous) tous les dieux qui êtes à la tête des vivants: venez, apportez le b3 d'Osiris N, qu'il (c'est-à-dire le b3) puisse s'unifier avec son corps, que son cœur puisse se réjouir, que son b3 puisse venir à son corps (et) à son cœur. Conduisez son b3 dans son corps et dans son cœur, munissez son b3 de son corps (et) de son cœur! Amenez-les lui, dans le temple bnbn à Héliopolis, près de Su, le fils d'Atoum..." 45 V. Edfou III 120 et Dend. V 68, 5. A l'époque gréco-romaine, wd3.t servait à désigner l'oeil de Rê, cf. Wb I 401, 13 et Troy, op.cit. pp.41 à 43. 46 Le chapitre 191 est traité par Allen, op.cit. (n.10) 11 (1952) p. 177 à 183 (v. la partie correspon­dante du papyrus de Ryerson, pl. 19, la datation de la compilation du chapitre p. 185, les textes des variantes p. 178 à 181) et Goyon, J.-Cl., Studio Aegyptiaca 1 (1974) pp.l 17 à 127 (pour l'énumération des variantes, v. pp. 120 et 121, et pour le passage parallèle du papyrus du Louvre 3129, v. p. 123). Pour la traduction du chapitre, v. Allen, T. G., The Egyptian Book of the Dead or Going Forth by Day, Chicago 1974, p. 214. Ni Allen, ni Goyon ne font mention parmi les variantes du chapitre du sarcophage anthropoïde du Caire publié récemment (Gaál, E., Studio Aegyptiaca 14, 1992, p. 193, fig. E). 47 Assouan 1037; déjà Junker, Abaton 62 le mentionne et en publie des détails; pour la publication, v. K. Bakry, H. E., ASAE 60 (1968) pp.27 à35, pis. 1 et 2. 48 L'idée de l'unité de b3, A. ret de jb remonte dans la littérature religieuse au moins jusqu'à la tournure 304 des textes de cercueil: jb.j m h. t.j "mon coeur est dans mon corps" (CT IV 57 f),jw b3.j hn c j n c w3j.fr.j "mon b3 est avec moi, je n'en serai pas dérobé" (CT IV 57 i, j). 49 Ici, le complément h justifie la lecture h3jb.t, cf. Allen, op.cit. (n. 10) p. 181, commentaire f.

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