Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 78. (Budapest, 1993)
SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Quelques remarques a propos de l'histoire de l'atelier « senza graffito » de Tarquinia
5. Plat étrusco-corinthien. Tarquinia, Musée National RC 2825 conservé au Musée du Bardo à Tunis (fig. 8). 9 Sur la base de sa photographie vue d'en haut, il n'est pas autrement surprenant qu'on l'ait considéré comme une imitation du type de plat corinthien, type qui au Corinthien Moyen connut sa seconde époque de floraison. 10 D'autant plus que le décor des vases fabriqués dans l'atelier présente un caractère nettement étrusco-corinthien. L'autopsie du plat de Carthage a cependant permis de constater qu'il se distingue des autres plats décorés par le maître, appartenant au type extrêmement répandu des « piatti con presine laterali » (fig. 5), non seulement par la forme et le décor du rebord, mais aussi par son pied qui a la même forme que celui du plat de Budapest, à cette différence près que, vu le plus grand diamètre du plat, il est légèrement plus haut. La décoration du spécimen carthaginois est sensiblement plus riche et a été exécuté avec plus de soin : sa frise intérieure est plus large ; sur le rebord on voit une seconde frise d'animaux, et en 9 Ibid, p. 36, n° 26 et pl. 3,c ; sur la tombe v. récemment F.W. v. Hase, JbZMusMainz 36 (1989 [1992]) p. 386,n° 28, pl. 28, 1,1. 10 Colonna, op. cit. p. 83, and n° 5 ; chez Szilágyi, 1972, loc. cit., il figure également parmi les plats. Sur les plats corinthiens v. l'étude fondamentale de Callipolitis-Feytmans, D., BCH 86 (1962) pp. 117-164 ; cf. Amyx, op. cit. (n. 5) pp. 468-470 (avec littérature ultérieure).