Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 78. (Budapest, 1993)
SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Quelques remarques a propos de l'histoire de l'atelier « senza graffito » de Tarquinia
courant. 5 Rien ne prouve que ces dernières datent d'une époque plus tardive : l'oenochoé de Berlin, une des pièces les plus importantes de l'artiste et qui du fait de l'ornement plastique de son anse est considérée comme unique en son genre, ne présente pas non plus d'incision. fi L'exécution plus schématique que d'habitude dans l'atelier et les figures plus bâclées et moins riches en détail du plat de Budapest (oreille, œil et bouche par ailleurs généralement grand-ouverte du lion ne sont pas indiqués) militent plutôt en faveur d'une datation tardive à l'intérieur de l'œuvre, tout comme dans le cas d'un autre plat conservé à Tarquinia et qui du point de vue de 2. Dessin de profil du plat fig. 3-4. la qualité est apparenté au plat de Budapest (fig. 5). 7 Sur le plat de Tarquinia on relève également jusque dans les motifs de remplissage, qui semblent s'adapter aux vides de la surface, des traits individuels évidents : taches constituées de bandes superposées, lignes horizontales épaisses et lignes verticales, des « dégoulinades », motifs en V. Le dessin des pieds des lions couchés se rencontre également dans les œuvres tardives (fig. 6), 8 de même que la manière de présenter les pieds des oiseaux, l'une rigoureusement derrière l'autre, en sorte qu'on ne voit finalement qu'un seul pied, comme sur la fig. 5. Par deux de ses traits le vase de Budapest se distingue toutefois des quelque 150 pièces aujourd'hui connues provenant de cet atelier. Le plus important en est la forme. Au lieu du type de plat à rebord mince, sans pied, posé sur une base annulaire, type qui constitue presque un cinquième de la production de l'atelier connue à l'heure actuelle (fig. 7), on trouve ici un rebord large, séparé du vasque et légèrement convexe, ainsi qu'un pied haut en entonnoir et à paroi concave. Si la forme n'est pas sans parallèle dans l'atelier « senza graffito », on n'en connait pas moins qu'une seule analogie, à savoir le vase découvert dans une tombe carthaginoise et 5 Amyx (CorVP, 1988, p. 697, n. 50) l'a mal compris, sans doute à cause de la terminologie inexacte ; les vases décorés par une et même main moyennant deux sortes de techniques auraient dû être appelés « sous-groupe » et non « groupe ». Quant à l'appellation Peintre « senza graffito », adoptée par la littérature, il ne vaut pas la peine de la modifier en raison de son inexactitude, pas plus que par ex. celle des vases pontiques ou des amphores tyrrhéniennes. G Szilágyi, 1972, p. 34, n° 1, pl. 2, fig. 1-2. 7 Ibid. p. 35, n° 18. 8 Par ex. ibid. p. 35, n° 16 et p. 37, n° 65.