Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)

Le Musée des Beaux-Arts en 1991

L'exposition itinérante dont l'initiative avait été prise par la Fondation Venanzo Crocetti de Rome a été composée par une seule statue équestre de grandeur nature Le jeune cavalier de la paix accompagnée des esquisses et études y relatives (du 3 mai au 30 juin, grâce aux soins de Katalin Papp). L'exposition au vernissage de laquelle l'artiste était présent à Budapest, avait fait les étapes suivantes : Hiroshima, New York, Rome et Petrograd pour continuer son trajet en passant par Paris, Genève, Moscou, Londres et Strasbourg. La statue de bronze réalisée en 1989 avait été accom­pagnée de plusieurs études de cheval et de cavalier également en bronze, ainsi que de 13 aquarelles, crayons et dessins au crayon de couleur. L'esquisse la plus précoce provenait de 1941, c'est en effet depuis cette date que l'artiste avait été préoccupé par la réalisation de l'idée du Cavalier de la Paix. La statue évoque les traditions de la Renaissance italienne, bien qu'elle ne présente pas un grand capitaine victorieux dans une pose héroique, il s'agit plutôt d'un jeune homme d'une beauté classique, portant sur son corps un cache-sexe et sur sa tête une couronne tressée de feuilles de vigne, paisiblement assis sur son cheval en train de paître. C'est grâce à l'accord culturel italo-hongrois que la première exposition de Buda­pest de Giorgio Morandi (1890-1964) a été réalisée, présentée par les soins de M me Péter Cifka (du 10 mai au 16 juin). Les 33 peintures présentées avaient été sélection­nées par le Professeur Pier Giovanni Castagnoli à partir du matériel de la collection Morandi de la Galerie d'Art Moderne de la Ville de Bologne et aussi de collections privées, et c'est également lui qui est l'auteur du catalogue soigneux imprimé en langue hongroise en Italie. (V. BullMusHongrBA , 76 (1992) pp. 67-71.) L'exposition intitulée Hommage à El Greco a été une entreprise peu commune ; elle a exigé de István Barkóczi, son initiateur et en même temps son réalisateur, des travaux d'organisation et préparatifs d'une grande envergure. A l'exposition présentée dans la salle Pergamon du Musée, figuraient les œuvres de 37 peintres hongrois con­temporains inspirés par El Greco ; parmi ceux-ci mentionnons les peintures de Imre Bak, László Fehér, El Kazovszkij, Ilona Keserű, Dóra Maurer, Oszkár Papp. C'est ainsi que le 450 e anniversaire de la naissance d'El Greco a été une occasion pour que le Musée, pour la première fois dans son histoire, intervienne en tant qu'institution passant une commande. Ferenc Tóth a fait un compte-rendu détaillé sur cette expo­sition tout aussi bien que sur les expositions intitulées Cinq artistes espagnols con­temporains et L'art espagnol présent au Musée des beaux-arts au numéro précédent de notre revue {BullMusHongrBA 76 (1992) pp. 73-80). C'est du 26 juillet au 1 er octobre qu'on a pu voir l'exposition intitulée L'art dans la cour de Prague de Rodolphe II sélectionnée par Teréz Gerszi avec la participation de Szilvia Bodnár. Son organisation avait été rendue actuelle par le fait qu'il y a un ensemble de dessins et de gravures rodolphiens considérable au Musée et qu'un vif intérêt s'était manifesté ces derniers temps pour le maniérisme tardif. Cet art inter­national d'un haut niveau avait été présent tant du point de vue des sujets qu'à l'égard des formes sur une gamme très vaste, cela a donc pu être représenté par l'ex­position par une série variée d'illustrations mythologiques et religieuses, de portraits, d'allégories humanistes, d'emblèmes, de compositions de paysages, d'illustrations et dessins de plantes et d'animaux. Y figuraient également les dessins qui avaient déjà été exposés en 1987 à la petite exposition organisée au Barockmuseum de Salzburg — cet ensemble d'une beauté exceptionnelle a pu être complété par de nombreuses

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