Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)
Le Musée des Beaux-Arts en 1991
Restaurations L'année a été particulièrement réussie dans le domaine des restaurations de peintures. C'est grâce au travail de dix restaurateurs et de l'aide financière assurée par la firme Finarte de Milan que la restauration de deux œuvres principales de Francesco Fontebasso, La générosité de Scipion et Antiochos et Stratonice, aussi imposantes quant à leurs dimensions, a pu avoir lieu. Ces deux œuvres ont été installées dans le Hall de marbre. La toile faite en 1860 par K. Th. von Piloty, Néron se promenant sur les cendres de Rome, mutilée plus tard, a été complétée par András Fáy qui l'a restaurée, ensemble avec Margit Forgó et Sándor Nagy. Parmi les 41 restaurations exécutées pour la Galerie des Maîtres Anciens nous ne mentionnons que les plus importantes, à savoir : La Justice désarmée de Luca Giordano (par Éva Somos et Agnes Bucsi), Allégorie de Francesco Ruschi (par Jenő Csanda), La conversion de Saul de Fr. van Valckenborch (par Ilona Csík). La Fuite en Egypte de Paolo Fiammingo (par András Fáy), La Sainte Famille d'El Greco (par Margit Forgó), du Maître de l'histoire de Griselda : Tiberius Gracchus (par Györgyi Juhász), de l'atelier d'Andréa del Verrocchio : La Madone au trône entourée de saints (fig. 43, 44, par Miklós Móré), Une villa dans la Campagne Romaine de Claude Lorrain (par Miklós Szentkirályi), Une étude de tête d'homme d'El Greco (par Mária Velekei). Expositions A cause des travaux de reconstruction, l'exposition des Antiquités grecques et romaines a été fermée pour l'année entière, et du 7 janvier au 23 mars toutes les expositions du musée ont été closes. L'exposition des plus beaux dessins du Musée des Beaux-Arts, De Léonard à Chagall, choisis par Teréz Gerszi (du 12 avril au 14 juillet) a présenté 106 œuvres de 92 artistes. C'est en 1969, à l'occasion du Congrès international de l'histoire de l'art que les feuilles les plus précieuses de la collection de dessins ont été exposées la dernière fois. Une telle présentation a plusieurs objectifs : montrer les œuvres des maîtres les plus appréciés dans l'histoire de l'art, déterminant l'ensemble de telle ou telle époque ; volonté qui se rattache d'une manière naturelle à la mise en valeur d'un autre but important, celui d'offrir parallèlement à ce défilé des œuvres principales, un tableau des groupes de dessins et des raretés qui définissent le caractère de la collection, et qui ne peuvent être trouvés qu'ici. Cela est la raison pour laquelle, à côté des œuvres des grands maîtres de la Renaissance allemande et italienne, comme Dürer, Cranach, Altdorfer, Léonard, Raphaël, Corrège, Veronese et d'autres, on y a présenté des pièces importantes comme la feuille d'études de Cornel is Engelbrechtsz, l'unique dessin de cet excellent artiste des Pays-Bas, exécuté certainement de sa propre main, ou les scènes de chasse d'Augustin Hirschvogel — dont un ensemble d'une valeur unique est conservé dans la collection — de même que les études de nature du cahier d'esquisses de Salzburg du dessinateur de paysages et orfèvre Paulus van Vianen. A l'opposé du riche matériel représentant le XVII e siècle (les dessins de Rembrandt, de Poussin, du Guerchin et d'autres), la collection ne peut