Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 75. (Budapest, 1991)

NAGY, ISTVÁN: Un collier d'or composé de figurines de Thouéris

5. Collier d'or, detail. New York, The Metropolitan Museum of Art Les figurines d'or de Thouéris conservées dans les différentes collections égyptiennes

18 ne ressemblent aux pièces de Budapest que dans la technique de la fabrication. Dans les détails, elles sont différentes. Les amulettes de la déesse-hippopotame fabriquées en diverses matières (pierre, faïence, verre, etc.), portées notamment dans le cou, sont nombreuses dans toutes les époques de l'histoire d'Egypte (fig. 10).

19 Le culte de la déesse, évoquée sous des noms différents — Ipy-Ipet (« nourrice »), Réret (« truie »), Taouêret (« la Grande »), Hedjet(« la Blanche »), Shepset (« auguste »), etc. —jouissait d'une large popularité.

20 Dans les Textes des Pyramides (§ 381), Ipy nourrit le roi défunt. Au Moyen Empire, d'après les illustrations des « bâtons magiques », son aspect apotropaïque fut dominant

21 mais elle fut liée aussi à l'idée de la fertilité.

22 Ces deux qualités furent accentuées aussi au Nouvel Empire parmi ses nombreuses manifestations.

23 Le dédiant d'une stèle de Deir el-Médineh lui demande la préservation de la santé de ses enfants et la prospérité de sa maison : « Qu'elle fasse que ma maison soit prospère par ses bienfaits chaque jour pour que je ne doive pas dire : ô, si j'avais !» C'est elle qui repousse le mal et qui connaît la miséricorde : « Redoutez Taourêet, car son courroux est plus pesant qu'une montagne de quartzite. En vérité, la vie est (due à) sa clémence.»

24 1S Louvre AF 9437 : figurine tournée vers la droite munie de béliére sur la tête. H. : 2.45 cm ; L. : 1 cm ; Prof. : 0,5 cm. Nouvel Empire. Provenance : inconnue. Aimable communication de Mlle Sylvie Guichard ; Leemans, C Monuments Ég. du Musée d'Antiquités des Pays-Bas à Leide II, Monuments civils, Leyde 1846, pp. 19-20, pl. XXXVI, G 100 (sans indication de dimensions ni de provenance), date : ? Tournée vers la gauche, elle s'appuie sur le signe-z3 ; Schäfer, H., Goldschmiedearbeiten, Berlin 1910, p. 27, n° 22, pl. 5 (Berlin n° 1991 — Ane. Coll. Passalacqua), 18

e Dyn. ; Anna Maria Donadoni Roveri (Ed.), Eg. Museum of Turin, Eg. Civ., Relig. Belief, Turin 1988, p. 208, fig. 287 (Turin 6689), H. : cca 1,5 cm, elle est tournée vers la gauche. Etc. 19 Daressy, G., Statues de Divinités (CGC), Le Caire 1906, pp. 284-88, pl. LV ; George, op. cit. ; Kayser, H., Àg. Kunsthandwerk, Braunschweig 1969, p. 199, fig. 176 ; Andrews, Carol, A. R., Cat. of Eg. Antiquities in the British Mus. VI, Jewellery I, London 1981, n°

s 238, 259, 269, 329, 568 ; Brunton, G., Qau andBadariIII, Londres 1930, pl. XI, n° 46 ; Schäfer, op. cit.. etc. 20 Cf. n. 9 21 Altenmüller, op. cit. I, pp. 43-46, 148-52 22 MM A New York 31.3.35 — « paddle doli», idole de fertilité avec représentation de IpyThouéris : Hayes, W. C, The Scepter of Egypt I, New York 1953, p. 219, fîg. 135 ; Cf. Bourriau, J., Pharaohs and Mortals, Eg. Art in the Middle Kingdom, Cambridge 1988, pp. 126-127, n° 121. 23 Bruyère, B., Rapport sur les fouilles de Deir el-Médineh ( 1934-1935), Le Caire 1939, pp. 93-108 ; Id., Rapport. . . (1935-1940), Le Caire 1952, pp. 72-82, 24 Bierbrier, M. L.-Meulenaere. H. J. A. De, Hymne à Taouêret sur une stèle de Deir elMédineh, in Sundries in Honour of T. Säve-Söderbergh, Uppsala 1984, pp. 23-32.