Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 74. (Budapest, 1991)

LOCHMAN, TOMAS: Deux reliefs anatoliens

Le lapicide a très probablement gravé la seconde ligne au-dessus de la première, voulant ainsi éviter d'interrompre l'inscription par la ligne d'oves située au-dessous. Malgré ses efforts, la place est certainement venue à manquer et la fin du texte a dû être insérée dans la partie inférieure du relief ; le nom de l'épouse de Dôrotheos demeure inconnu. B. Stèle avec lion dévorant un taureau (fig. 4) Le relief est brisé en haut et bien endommagé en bas à droite. La hauteur maxi­male atteint 67 cm et la largeur 43 cm. Le marbre blanc est couvert d'une patine jaunâtre. L'inscription est gravée sur la base de la stèle. Deux pilastres ornés de losanges superposés y prennent appui. Une arcade dont seuls les angles sont conservés reliait les pilastres entre eux. Au-dessus, on reconnaît une demi-palmette. Le champ principal se divise en deux registres : en haut, un lion de profil vers la gauche s'appuie sur un taureau, plus petit, de profil et reposant sur ses pattes antérieures repliées. Le sol est indiqué par une simple bordure horizontale plus ou moins régulière. Une couronne dont la course est interrompue par un fruit (une pomme ou une grenade ?) figure dans le champ inférieur. A gauche et à droite, deux instruments évoquant le travail intellectuel : un étui rempli de crayons à gauche et un diptyque ouvert à droite. Malheureusement, seule à peine plus de la moitié de l'inscription est conservée. Il est certes possible de restituer une partie manquante du texte, mais le nom du défunt demeure inconnu. "ETOVÇ gq' firj(voç) Uavi}^ [ov ] MrjvnquXoç xai 'AJZOX[M)VIOÇ ] töv éavrôjv natélga èteifirjaav xal A-] \i\iiov Tj yvvrj avto[v fivrjiirjc %áoLv.] Ménophilos et Apollônios ont honoré leur père ... et sa femme Ammion (elle aussi) en souvenir. * L* iconographie L'iconographie des stèles se caractérise avant tout par la mise en scène de lions dévorant un taureau. Ce thème est très représentatif de l'iconographie phrygienne ou traduisant une influence phrygienne. Le lion appartient lui-même à un répertoire sépulcral vastement répandu dans la culture antique. Il s'inscrit dans le cadre d'une vieille tradition où le fauve est considéré comme le gardien du tombeau. Associé au taureau, qu'il est en train de dévorer, le lion pourrait bien incarner le destin tragique de la mort. Cependant, en Phrygie et également dans quelques régions limitrophes, le motif iconographique enrichit sa valeur sépulcrale à l'époque impériale. En effet, phéno­mène exceptionnel sur les stèles, les lions symbolisent souvent le couple de défunts

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