Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 73. (Budapest, 1990)

GABODA, PÉTER: Un scaraboide de hérisson a inscription cryptographique

m - principe no XI c'est-à-dire l'emploi simultané de plusieurs principes principe no II (associations dans les domaines des épithètes, fonc­tions et compétences) : m33 « celui qui regarde », « le spectateur ». principe no VI (acrophonie) : m. — principe no VI (acrophonie) : nb « corbeille». en raison de sa ressemblance à l'hiéroglyphe -«^""^T^*- , le signe de l'œil-wiO.t put avoir les valeurs de <Í^J*^» représentant II P notamment le phonogramme ir et l'idéogramme ir.t «oeil» en même temps. 23 les deux traits verticaux peuvent avoir la fonction d'exprimer le duel 24 ajoutant ainsi un yod à l'idéogramme ir.t. traditionnellement. On peut donc en déduire la lecture I,M,N, IR.TJ,S, c'est-à-dire Jmn-ir-dj-s, nom d'Aménirdis I ère , Divine Adoratrice d'Amon à Thèbes, fille du roi éthiopien Kashta, soeur de Pianchi conquérant éthiopien de l'Egypte. 25 Le choix du nom d'Aménirdis — « Amon l'a donnée» — fut une déclaration de programme visant à légitimer la Dynastie éthiopienne. L'orthographe de cette écriture cryptographique fut déjà conforme aux règles de prononciation de Basse-époque : le changement d>t dans les mots dj, rdj « donner » ayant déjà été accompli. 26 La prononciation analogue du terme « deux yeux » (ir.tj), au duel, des verbes composés (ir préfixé et dj suffixe) est donc à l'origine de la composition de cette inscription. 23 Pour la valeur ir.t de l'œil-WJ./ cf. Drioton, E., ASAE 40 (1940) p. 312, n° 109 ; Fairman, op. cit. (n. 22.) p. 121. Cet œil peut avoir plusieurs valeurs dans la cryptographie — n ; m ; mrj « aimer », etc., ici aucune de ces valeurs ne semble être adéquate. 24 D'ordinaire, le duel fut désigné par le dédoublement de l'idéogramme ou du déterminatif. exception faite au deux traits obliques ou verticaux. Plus tard, dès le Moyen Empire au moins, les deux traits furent employés aussi comme phonogrammes désignant le yod à la fin du mot sans aucun rapport avec le duel ; v. Gardiner, A. H., Egyptian Grammar, Londres 1957 3 , § 73.4. D'autre part, le(s) trait(s) vertical(-aux) pouvai(en)t avoir la valeur du yod dans la cryptographie aussi, cf. Drioton, E., MDAIK 14 (1956) p. 4L Dans notre cas, ce sont surtout les exemples à suivre, du point de vue cryptographique, où la forme choisie est réalisée par un phonogramme analogue au duel sans désignation de la terminaison en yod, obtenu par le dédoublement du mot, p. ex. s3.tj« deux filles » pour écrire stj« rayon », cf. Drioton op. cit. (n. 23.) n° 45 ; ou bien une oie à deux têtes (hp.j« deux oies ») pour désigner le dieu-Nil (H c pj), v. Abdel-Hamid Youssef. A., ASAE 70 (1984/85) p. 415-17. 25 La transcription exacte serait lmn-ir-dj-s(t ), mais la consonne finale du pronom cas objet fut omise. Par cette réduction, le féminin du pronom cas objet fut pareil à la forme masculine s(w). Comme le nom Aménirdis put être porté par des hommes (cf. Ranke, PN I 26,24) aussi bien que par des femmes (Ranke PN I 26,25) sans changement graphique aucun, il serait possible, en principe, que le porteur du nom soit un homme — cette hypothèse n'est cependant appuyée par aucune preuve valable. 26 À la Basse époque, dans la graphie du verbe rdj, on voit quelquefois un t (consonne).

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