Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 73. (Budapest, 1990)

GABODA, PÉTER: Un scaraboide de hérisson a inscription cryptographique

UN SCARABOÏDE DE HÉRISSON À INSCRIPTION CR YPTOG R APHI QU E « Petra refugium herinaciis. » Ps. 103.18 « Le roc est le refuge des hérissons » — chante la Vulgate, la Providence uni­verselle de l'acte créateur divin. 1 Un scaraboïde représentant un hérisson auriculaire (Hemiechinus auritus) — une des deux espèces autochtones dans les régions rocheuses et désertiques de la vallée du Nil — « se cache » dans la riche collection d'amulettes et de scaraboïdes du Département des antiquités égyptiennes du Musée Hongrois des Beaux-Arts (fig. 1—4). 2 Comme le catalogue inclus dans la monographie de Vera von Droste, Der Igel im alten Ägypten, range notre pièce parmi celles à « inscrip­tion illisible » (« Unlesbare — quoique les signes sont nettement distinctifs (fig. 1) —, il faut conclure que le texte même « se cache » au système traditionnel de l'inter­prétation des signes. Le caractère étrange d'une pièce dont l'originalité est hors de doute peut fournir plus d'informations que les analogies stéréotypées car la notion de « très rare » et celle de «très significatif» sont des synonymes dans la théorie du traitement des informations. Les Egyptiens ont eu la prédilection d'exprimer toute une série d'infor­mations par une courte scène ou par un objet de faibles dimensions. Ce petit scaraboïde de hérisson 4 comme source d'informations ne révèle pas facilement tous les « messa­ges » qu'il recèle. On risque en effet d'interpréter comme symbolique le message qui n'y est 1 Pour l'archétype de la source et les variantes cf. Forstner, D., Die Welt der Symbole, Innsbruck 1967 2 , p. 283. À propos des scènes représentant le hérisson sortant de son terrier, E. Hornung donne une explication pareille : «auf die Realität göttlicher Fürsorge für die ganze Schöpfung hinweist », cf. Studium Generale 20 (1967) p. 71. - N° inv. : 51.2603. Provenance : inconnue. Elle fut transférée par le Musée National au Musée Hongrois des Beaux-Arts en 1934 (sous la rubrique n° 116 du procès-verbal n° 329/1934 sur le transfert). Elle fut présentée dès la première exposition permanente, v. Oroszlán, Z. —Dobro­vits, A., Az egyiptomi gyűjtemény, Vezető (La. Collection égyptienne, Guide), Budapest 1939, p. 76. 3 Droste, V. von, in HÄB il, Hildesheim 1980, n° 412. Rcv. : Williams, B., JNES Al (1988) p. 49-50. 4 Long. : 2,6 cm ; L. : 1,75 cm ; H. : 1,3 cm.

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