Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 72. (Budapest, 1990)
Le Musée des Beaux-Arts en 1986 et en 1987
44. Musée Vasarely. Intérieur de l'exposition du premier étage et Júlia Galántai, ont mis plusieurs années pour réunir leur collection qui a servi de fonds à cette exposition dont l'annonce a conduit à un tournant inattendu : prenant connaissance de la nouvelle, un grand nombre d'artistes conceptuels nous ont fait parvenir leurs œuvres (exécutés peut-être à cette occasion précise). Ce fait peut aussi donner réponse à la question de savoir quelle est finalement l'opinion de ces artistes d'une exposition au Musée. » Sous le titre Nouvelles acquisitions du Département d'Art Moderne, du 9 juin au 10 octobre on put admirer au Foyer de Marbre 28 tableaux et G sculptures choisis parmi les pièces acquises au cours des cinq dernières années pour la collection d'art contemporain. Le choix a été fait et l'exposition réalisée par Mme Cifka. Les acquisitions de peinture et de sculpture contemporaines, non-hongroises, par le Musée des Beaux-Arts ont cessé pour ainsi dire avec la première guerre mondiale et n'ont repris qu'à la fin des années 60, puis — comme cette exposition en témoigne — ont pris un peu d'élan dans les années 80. Les conditions devenues plus favorables ne sont pas uniquement de nature financière, (car même aujourd'hui nous ne sommes pas en mesure d'acheter à une enchère ou dans une Galerie de l'Europe occidentale), elles sont bien plus dues à un essor des relations internationales. Des expositions de haut niveau, individuelles et collectives, offraient la possibilité d'un choix à Budapest et les artistes exposants étaient très compréhensifs quant à nos prix d'achat. Nombreux étaient ceux qui nous firent des dons, ainsi Alberto Burri dont le tableau intitulé Cellotex V. 1985, qui compte pour classique, n'aurait pu guère passer d'une autre manière de l'Exposition qui eut lieu à l'occasion du Forum culturel européen, dans notre collection. Les sources des acquisitions expliquent pourquoi ces œuvres sont — à l'exception des œuvres de Zoltán Kemény et d'Arpád Szenes qui vécut à Paris — les fruits des années 70 et 80. Les maîtres représentent 14 pays, et il est heureux de
