Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Une statuette de Lare dans la collection des Antiquités

vée à Stobi provient de fouilles, mais la villa Parthcnius, où elle a été découverte, était habitée encore à l'époque d'Hadrien. 51 Le socle de la statuette de Taintignies présente des affinités avec un type de 1 er s. 52 La représentation du chlamyde écarté, caractéristique de ce groupe de Lares, se rencontre jusqu'à la fin du II e s. 53 Ce type, enfin, semble ne pas être répertorié sur des lampes. 54 Faute de recoupement indiscutable, la statuette de Budapest se situe, tant par son type que par son style et son iconographie, à la périphérie de l'art classicisant du Haut Empire. Cela n'entraine cependant pas qu'elle ait été produite dans l'une des provinces occidentales, car l'art provincial existait en Italie aussi. La provenance des pièces comparables atteste également que cette variante était plus répandue en Italie que dans les provinces. Il semble que ce provincialisme ne soit pas dû à l'incompétence de l'artisan qui ne fut ni maladroit, ni à court de temps. Seul son style était différent. Il s'est appliqué à reproduire fidèlement les formes classicisantes qui, par ailleurs, comme en témoignent ses « erreurs », lui semblaient probablement monotones. En outre il omet de représenter le jaillissement du vin et le mouvement de la danse. 55 Du pouvoir des Lares, auxquels Auguste lui-même acceptait d'associer son nom pour mieux maîtriser ses assemblées, seule une vague bienveillance sur le visage lui fut perceptible. Il resta également insensible à la conception classique de la représentation du corps humain (fig. 34), réalisant sa statuette plutôt comme un relief. 50 Ces éléments se rencontrent sous leur forme la plus accomplie dans les statuettes exécutées en grandes séries dans les provinces occidentales. Il peut sembler acceptable d'en déduire que la statuette de Budapest doit être classée parmi les pièces ayant assuré le transfert des formes classicisantes vers l'art provincial. ÁRPÁD M. NAGY 51 Petkovic, V. P., Starinar 12 (1937) p. 20-23 ; Dull, S., in Ancient Macedonia HI, Thes­saloniki 1983, p. 87, n. 81. 32 Thomas, loc. cit. (v. n. 21), p. 36—37 ; Kaufmann­Heimmann, A., Die römischen Bronzen der Schweiz I. Äugst, Mainz 1977, p. 56-57, n" 52. 53 Par ex. : Laucha, J., Recueil général des mosaïques de la Gaule III, Narbonnaise-2, Paris 1981, p. 201-204, pl. 89b. 54 Pour le type de Lare représenté sur des lampes voir Bailey, D. M., A Catalogue of the Lamps in the British Museum II, Londres 1980, n oS Q. 1207, 1095, 1061, 834 ; Heres, G., Die römischen Bildlampen der Berliner Antiken-Sammlung, Berlin 1972, pass. 55 Voir les fresques des Lararia de Pompéi et les peintures murales de Délos, v. n. 16 et 48. 56 Statuette de Lare réellement en trois dimensions, pour le moment unique : Gehrig, TJ. Greifenhagen, A. —Kunisch, N., Führer durch die Antikenahteilung, Berlin 1968, p. 218, n° Fr. 2121, pl. 26.

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