Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Une statuette de Lare dans la collection des Antiquités

UNE STATUETTE DE LARE DANS LA COLLECTION DES ANTIQUITÉS La statuette, (fig. 29-30) achetée en 1983 à un collectionneur privé, représente un Lare dansant. 1 Couronné de lauriers à bandelettes, il porte une tunique angusticla­ve, un chlamyde à bordure dentelée et des sandales. Le bras droit est levé (la main manque), le bras gauche est plié au coude et la main vide est tendue en avant. 2 La statuette de bronze, couverte de patine vert-brun, est pleine. Seule la partie inférieure du torse est creuse. 3 Les jambes coulées séparément dans un moule commun, ont été ajustées ultérieurement. A la surface subsistent des traces de retouches faites dans l'antiquité. 4 Deux galons de cuivre sont sertis dans des rainures sur toute la hauteur du devant du vêtement et, dans le dos, jusqu'à la taille seulement. La provenance de la pièce est inconnue. L'iconographie des Lares dansant est unitaire. Leur classification détaillée est surtout fonction des variantes de leurs costumes. 5 Le trait le plus caractéristique de la statuette de Budapest réside dans le fait que la tunique vient dissimuler le chlamyde qui ceint la taille et dont les bords, s'évasant des deux côtés, adhèrent à la tunique­Cette base de classification comprend un groupe — d'ailleurs hétérogène sous plu­sieurs autres aspects 6 — dont les exemplaires ont été trouvés à Pompéi, 7 près d'Aqui­lée, 8 à Susagène (Trévise), 9 à Torminée (Mozzicane), 10 à Stobi (en Dalmatie), 11 à Un­terferlach (en Norique) 12 et à Pollensa 13 (Baléares). 14 1 N° d'inv. : 84. 1. A. Hauteur : 16,2 cm. Inédit. Mentionnée par Szilágyi, J. Gy., Antik Művészet (Art antique), petit guide du Musée des Beaux-Arts, Budapest 1985, p. 3, avec illustra­tion. La statuette a été restaurée par Mme P. Kovács. 2 II est peu probable que la statuette ait tenu dans le creux de la main l'autre attribut pos­sible : une corne d'abondance, v. par ex. : Galliazzo, V., Bronzi romani del Museo Givico di Treviso, Rome 1979, p. 77-82 ; Garcia y Bellido, A., Esculturas Romanas de Espana y Portugal, Madrid 1949, pl. 81, n» 98. 3 La cavité apparaît si on examine au microscope la fêlure située au bas de la tunique. Statuette de Lare exécutée avec la même technique : Gschwantler, K., Guss und Form, Vienne 1986, p. 35-36. 4 On a martelé des lamelles de bronze dans une partie des pailles de la fonte ; la bordure cassée du bas de la tunique a été rajustée médiocrement : la soudure est mal finie, la fêlure du devant n'a été supprimée que sur la jambe droite. Le moignon de l'avant-bras droit a été limé en forme conique, sans qu'on puisse dire si ce travail a été exécuté dans l'antiquité. 5 Les deux types de Lare dansant, dont il sera question par la suite, furent distinguos par V. Galliazzo (op. cit. — v. n. 2 —, p. 80.). En outre, il existe de nombreux autres groupes dont la typologie reste à élaborer. (i La hauteur des pièces varie entre 12,7 et 23 cm. Les attributs dans la main des statuettes ne sont pas identiques non plus. Les têtes sont également de types différents. Ceci ne devient compréhensible que si l'on tient compte de nos connaissances sur l'assemblages des statuettes de bronze de l'époque impériale. V. Poulsen, E., Acta Arch. 48 (1977) pp. 1-17 ; Galestin, M. C, BA­Besch 56 (1981) pp. 89-115. 7 Dwyer, E. J., Pompeian Domestic Sculpture, Rome 1982, p. 71, figs. 89-90. s Arte e civiltà Romana neWItalia Settentrionale, Bologne 1964, II, p. 292-293, n° 407 ; I, pl. 83, 6g. 172. 9 Galliazzo, op. cit. (v. n. 2). 10 Frizzoni, G., BollArte 1 (1907) fasc 7., p. 14. 11 Velickovic, M., Petits bronzes figurés romains, Belgrade 1972, p. 157-158, fig. 81. 12 Fleischer, R., Die römischen Bronzen aus Österreich, Mainz 1967, p. 116-117, n° 151, pl. 80. 13 Portela-Filgueiras, l.,Lucentum 3 (1984) p. 171, fig. 7. 14 D'autres pièces de ce groupe sont conservées dans des collections à Genève, Vienne et

Next

/
Oldalképek
Tartalom