Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Echo Lysippea
18-19. Statuette en terre cuite de jeune homme assis. Paris, Musée du Louvre lieu de provenance les environs de Ténéa. 13 Sabouroff constitua sa collection lorsqu'il séjourna comme ambassadeur à Athènes, et on savait qu'il ne collectionnait que des objets grecs. Il était donc important que le vase qu'on lui offrit fût censé provenir d'un site grec. Un autre cratère décoré en relief, lequel, par ailleurs, à l'issue des analyses de Greifenhagen s'avéra également être un pastiche, et de toute évidence confectionné dans l'atelier de Gargiulo, fut vendu par ce dernier au musée de Berlin comme provenant de Locres en Italie Méridionale. Il est donc certain que Sabouroff était en relation d'affaires avec Gargiulo qui lui vendit aussi des matériaux originaires du Sud de l'Italie et dont il certifiait, afin de remplir les conditions de son client, qu'ils provenaient de Grèce. La même chose a très bien pu se produire clans le cas de la statuette en terre cuite, ce qui expliquerait le seul site grec surgissant dans une série qui, par ailleurs, provient de l'Italie Méridionale. Quoi qu'il en soit, il faut cependant tenir compte d'une différence technique qui distingue ce spécimen des autres, à savoir qu'il est recouvert d'une peinture brun foncé sous laquelle, au témoignage de Furtwangler qui l'a soumis à une analyse soigneuse, il n'y a aucune trace de l'engobe blanc que présentent les autres statuettes. La personne de Gargiulo nous autorise à émettre quelques doutes quant à la provenance capouane de la figurine de Naples, quoique rien ne le contredise et que la majeure partie des terres cuites vendues par lui provenait sans aucun doute de Capoue. Le fait que ce type de statuette n'ait pas été inconnu en Campanie, est confirmé par un document authentique. En 1970 on a découvert à Paestum, dans la nécropole située au Nord-Est de la ville, une fosse contenant des offrandes ou des ,:i Pour celui-ci et les suiv. cf. Greifenhagen, op. cil., pp. 20-22.
