Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
Le Musée des Beaux-Arts en 1985
eaux-fortes, ainsi que dans ses peintures jusqu'à présent inconnues en Hongrie. Les collaborateurs du Musée Wilhelm Lehmbruck ont établi un riche catalogue pour l'exposition qui attira un grand public. L'exposition qui eut pour titre Le siècle classique de la peinture française (5 mars14 avril, réalisée par Sylvain Laveissière et Agnès Sziget hi), a présentée des peintures du XVII e siècle choisies dans les collections du Musée du Louvre de Paris, du Musée des Beaux-Arts de Budapest et dans celles des musées des villes françaises suivantes : Arras, Musée des Beaux-Arts ; Beauvais, Musée Départemental de l'Oise ; Bourges, Musée du Berry ; Compiègne, Musée Vivenel ; Dijon, Musée des Beaux-Arts ; Dunkerque, Musée des Beaux-Arts ; Le Mans, Musée de Tessé ; Les Andelys, Musée Municipal Nicolas Poussin ; Nancy, Musée des Beaux-Arts et Musée Historique Lorrain ; Troves, Musée des Beaux-Arts. L'exposition comprenant 35 tableaux empruntés et 11 tableaux nous appartenant était appelée à représenter le principal courant de la peinture française de l'époque, les aspirations classicistes. Appolon et les Muses de Budapest, ainsi que les deux compositions allégoriques représentaient au plus haut niveau l'art de Simon Vouet qui avait atteint sa maturité à Rome et appliqua abondamment les résultats du baroque italien. Les œuvres de ses disciples : Dorigny, Dauphin, Poerson, ainsi qu'une composition de jeunesse de Le Sueur témoignent combien était large le rayonnement de son style. Des célèbres Français ayant travaillé en Italie, trois importants ouvrages de Poussin étaient exposés : L'enfance de Bacchus, l'une de ses premières œuvres, d'inspiration vénitienne ; la Mort de Saphir, montrant la pleine maturité de son style austère, dramatique, et le Coriolan, pathétique. Le public hongrois eut l'occasion de connaître le tableau du Louvre : Paysage avec Paris et Oinoné de Claude Lorrain. A côté des remarquables œuvres de Bourdon et de Philippe de Champaigne, l'exposition réserva une place également importante à Patticisme parisien des années quarante, aux œuvres de Stella, de Le Sueur et de la Hyre. De ce dernier, les Mères des enfants de Béthel fut l'une des œuvres les plus marquantes de l'exposition. Dans l'ordre chronologique, l'exposition se clôturait par les œuvres des académiciens, c'est-à-dire des peintres membres de l'Académie, par les tableaux de Le Brun, de Mignard, de Loir, de Coypel et de Colombel.