Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 68-69. (Budapest, 1987)
LÁSZLÓ, PÉTER—VARGA, EDITH—KOVÁCS, PETRONELLA: Le cercueil d'un petre d'Isis dans une collection antiquités en Hongrie
une nouvelle scène d'offrandes. Aux deux extrémités, deux figures momiformes portant le cône de parfum. Devant la figure de droite, un autel abritant deux vases allongés. Au-dessus de sa tête, on voit Voeil-wd3t et, au-dessus de l'autel, Verriblème-Jmjwt. Hori, en tenue de fête et les bras levés, est en adoration devant une divinité momiforme barbue, coiffée d'une perruque, portant un vêtement de filets de perles, assise sur son trône et couronnée — à titre d'identification comme ci-dessus (V 3) — du diadème-Atef mal placé. 29 C'est la couronneAtef qui aide à identifier la divinité, entièrement couverte de filets de perles, avec Osiris. Devant lui, sur la colonne-iu3d, se dresse un serpent portant la couronne de Haute-Egypte et symbolisant la déesse Isis. 30 Une inscription brève au-dessus de la tête de Hori: "Prêtre-u> c b d'Isis", se rapportant en même temps à l'adorant et à la déesse sous l'aspect du serpent. — V 5 (fig. 21) = Entre les colonnes de séparation, Osiris traditionnel assis, portant la couronne-Atef, tient le sceptrec nh-tü3s. Au-dessus de sa tête, son nom: ,, Osiris". Devant son visage, l'emblème-Jmjwt. En face de lui, Hori en tenue de fête est en adoration devant un petit autel. Au-dessus de sa tête, son nom en ligne horizontale: „Osiris-Hori, juste de voix." — V 6 (fig. 22) = La scène représente les quatre fils d'Horus momiformes: Amset, Hapi, Qébehsénouf — portant la couronne-Atef — et Douamoutef. Il y a un oeil-wd3t au-dessus de la tête d'Amset et de Hapi, un signe-nfr au-dessus-de la tête de Hapi et entre la tête de Qébehsénouf et de Douamoutef. 31 Sur le pied de la cuve: III 2 (fig. 9) = Le bord horizontal supérieur du pied ainsi que ses deux bords longitudinaux sont encadrés par une rangée de rectangles bleus entre lignes rouges sur un fond jaune. Au-dessus, aux coins de droite et de gauche, un oeil-wdßt regardant vers le milieu de la décoration. A chacun des deux côtés longitudinaux, se dresse un grand signe-shm. Au milieu, une colonne-dd personnifiée dressée sur le signe-nb; au sommet de la colonne, des plumes-Atef sur des cornes de bélier et deux uréus portant le disque solaire. Deux mains sortant de la colonne tiennent l'emblème-Jmnit dont les compléments sont écrits symmétriquement dans l'espace entre l'emblème et la colonne-dd. Sous les deux bras, un groupe de signes: nb et wd3t occupe le champ. Les scènes du cercueil se rapportent — presque toutes — au rituel funéraire et, à ce propos, au cercle des divinités osiriennes. Le rôle d'Isis est souligné, ce qui s'explique par le fait que le défunt et son père étaient les prêtres-u> c b de la déesse et la considéraient comme protectrice principale. Les scènes relèvent du 29 La différence par rapport à l'iconographie traditionelle s'est traduite en représentations forcées provoquant quelquefois un effet drôle. L'unité des scènes dans la forme et dans le style n'a pu être réalisée que par le respect des règles riguoureuses. Le moindre signe ou attribut a été revêtu d'un sens prescrit et authentifié par la religion. L'expression en images d'une idée était la tâche des théologues, et c'est dans une forme élaborée qu'elles sont devenues accessibles à un public plus large après une utilisation aussi secrète que possible — comme c'était le cas des représentations des tombes royales des 19—20 e Dyn. influant sur le mobilier funéraire sous la 21 e Dyn., époque de la théocratie thébaine. Sur le cercueil de Hori, les figures d'Osiris ou la représentation particulière de la figure de Ptah (IV 6 = fig. 14) peuvent être considérées comme une tentative particulière, par conséquent, l'idée et le décor ne constituaient pas une unité harmonieuse. 30 On peut le voir comme symbole dans la main d'Isis: IV 1 = fig. 11. 31 La figure analogue de Qébehsénouf est présente dans la scène I E 4 du couvercle (fig. 7).