Szabó Miklós szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 66-67. (Budapest, 1986)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Un vase a visage de l'époque impériale

monte à plusieurs siècles. 9 Tandis que les variantes de Germanie 10 et de Britan­nie 11 sont bien connues et leurs rapports sont établis, 12 les groupes d'Italie 13 et de la région du Danube 14 sont à peine étudiés. Les vases à visage d'Illyricum — de même que les autres groupes provinciaux — ne peuvent pas être directement liés à la poterie locale préromaine, leur fabrication a été empruntée à l'Italie. 1 "' Cette hypothèse de leur diffusion s'insère parfaitement dans le tableau général de la romanisation de Illyricum développée sous le rayonnement d'Italie du Nord. 16 9 La même opinion est exposée dans l'étude considérée comme le premier ouvrage scientifique écrit sur les vases à visage: Undset, I., Zeitschrift für Ethnologie 22 (1890) 109—145, surtout 139—141. (V. encore Braithwaite, loc. cit. 100, qui distingue les vases rhénans et les bols italiens. Il est cependant bien caractéristique de toutes les deux formes de vases, et en Italie et dans la région du Rhin, que les sourcils sont faits de boudins en argile aplatis, à surface hachurée; que les yeux coupés d'un schéma rond sont creusés au milieu et enfin que les contours de la bouche sont également tracés par des boudins en argile. V. p. ex. Carandini, A., in L'instrumentum domesticum di Ercolano e Pompei nella prima età imperiale, Quaderni di cultura matériáié 1, Roma 1977. pl. 9, fig. 9, 14, 15; et d'autre part Förster, H. P., BJ 176 (1976) 416, fig. 20; Schoppa, H., Die Funde aus dem Vicus des Steinkastells Hofheim, Maintaunuskreis, Wiesbaden 1961. pl. 12, fig. 3; Heukemes, B. Römische Keramik aus Heidelberg, Bonn 1964. pl. 43, fig. 1. En second lieu, la ressemblance qui existe entre les vases les plus anciens de la région du Rhin et les bols à visage ou sans visage de la céramique italienne „aux parais fines" pourra offrir un point de repère particulièrement fructueux pour l'étude de l'origine des vases à visages (p. ex. Gose, E., Gefässtypen der römischen Keramik im Rheinland, Köln — Bonn 1975 2 . 44, no 522; Fremersdorf, F., Die Denkmäler des rö­mischen Köln, Berlin 1928. pl. 83 etc., et suiv., et d'autre part surtout Marabini Moevs, M. T., The Roman Thin Walled Pottery from Cosa, M.A.A.A.R. 32, 1973, 64—66). C'est enfin le vase de Budapest qui nous invite à supposer que le même potier devait façonner et des bols et des vases en les décorant du motif de visage, v. plus bas. 9. Le vase à visage de Budapest, conservation avant 1940

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