Szabó Miklós szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 64. (Budapest, 1985)

CASTIGLIONE, LÁSZLÓ: Graeco-Aegyptiaca III.

6,15 cm. Les côtés sont ébréchés; le coin supérieur de droite manque mais la tête est intacte; le revers est plat portant un épais résidu de fritte). En haut, sur la plaque, on voit un trou pour la suspension ce qui laisse à supposer que la pièce, suspendue sur le mur d'un atelier d'orfèvre, a servi de moule. Il ne peut pas être exclu non plus qu'il s'agît d'une pièce votive portant un trou pour la suspension. La faible valeur de la matière et la fréquence en Egypte de moules en plâtre utilisés dans la toreutique

7 fond quand-même penser à un moule de fonte. Les traits de la tête d'Héraclès rappellent clairement la forme caractéristique des statues d'Héraclès de Lysippe,

8 ce qui est valable aussi pour la plus étroite analogie du genre et de la forme: le tondo d'Héraclès à Begram.

9 L'époque par excellence de l'usage de moulages de plâtre pris sur les oeuvres originales ayant été l'époque hellénistique tardive et le début de l'Empire, la pièce de Begram doit dater de la même période. 4. Buste d'Isis (fig. 15). Petit relief en stuc représentant le buste d'Isis en face entouré d'un cadre imitant la forme de la façade-Naïsque. D'après son ancien propriétaire, la pièce fut achetée en Egypte dans le commerce d'art (N° 7 Rubensohn, O., Hellenistisches Silbergerät in antiken Gipsabgüssen, Berlin 1911; Richter, G. M. A., AJA 62 (1958) p. 369 sq et Festschr. W.-H. Schuchhardt, BadenBaden 1960. p. 179 sq; Burr Thompson, D., JE A 50 (1964) p. 147 sq. 8 De Visschner, F., Heracles Epitrapezios, Paris 1962. p. 10 sq. 9 Hackin, J., Nouvelles recherches à Begram, Paris 1954, p. 128, 139, 271 (no 133), pis. 300, 435.