Szabó Miklós szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 64. (Budapest, 1985)

CASTIGLIONE, LÁSZLÓ: Graeco-Aegyptiaca III.

GRAECO — AEGYPTIACA III* En 1974, l'exposition au Musée des Beaux-Arts des monuments conservés aux collections publiques et particulières 1 fut complétée par la présentation des nouvelles acquisitions du Musée. A cette occasion, les pièces exposées ont été étudiées et plusieurs d'entre elles méritent d'être publiées. Elles seront ici pré­sentées après quelques remarques faites sur une stèle funéraire publiée anté­rieurement. 1. Stèle funéraire d'Apollodore le forgeur (fig. 12). Calcaire. Dimensions: 30,6X17,8X5—9 cm. La pièce fut achetée par l'auteur à Médinet el-Fayoum, en 1959, pour le Musée des Beaux-Arts (N° d'inv.: 60.10-A). Elle peut être rangée parmi les stèles dites de Térénouthis. L'inscription mentionnant le métier du défunt offre un intérêt particulier de même que le marteau tenu par l'orant et qui a été gravé sur la stèle en même temps que le texte c'est-à-dire à l'achat de la stèle. La première publication de la pièce 2 a traité surtout ce détail ainsi que le geste d'orant très fréquent dans l'art sépulcral de l'Egypte gréco-romaine. Nous nous limiterons ici à ajouter quelques précisions sur la date de la pièce. L'étude de K. Parlasca 3 — parue un an après notre article sur la stèle,de Buda­pest — met sous un nouvel éclairage le problème de la datation des stèles funé­raires de Basse-Egypte d'époque romaine par la démonstration du non-fondé de la chronologie proposée par F. Hooper et citant des exemples qui prouvent parfaitement que les pièces appartenant à cette catégorie étaient en usage pen­dant plusieurs siècles. La chronologie établie par Parlasca nous amène à réviser la date que nous avons proposée originalement (tournant des 3 e —4 e siècles). Avant de procéder à un examen chronologique plus détaillé, nous penchons à remonter d'un siècle la date de la fabrication de cette pièce. Elle peut être ran­gée plutôt parmi les oeuvres de la deuxième période de l'époque proposée par Parlasca (du règne d'Auguste jusqu'au 4 e siècle). En effet, son exécution est moins soignée, à tous les égards (forme de la stèle, exécution de la figure et du vêtement, tracé de l'inscription), que celle des pièces antérieures ayant repré­senté le niveau moyen/ 1 La dissonance causée par la vue de profil des jambes contre la vue de face de la tête et du corps peut également être remarquée en cas des pièces de la période ultérieure. La technique du relief en creux contredit cependant — tout comme les arguments de Parlasca — une date trop tardive. * Cf. Acta Antiqua Hung. 2 (1954) p. 63—75 et 5 (1957) p. 209—228. 1 Cf. Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts 46—47 (1976) p. 3—86, 143—180; 48—49 (1977) p. 5—46, 179—200; 50 (1978) p. 3—34, 135—151; 51 (1978) 3—39, 169—183. 2 Castiglione, L., MDAIK 24 (1969) p. 78 sq, pl. 10 et, en hongrois, Ant. Tan. 16 (1969) p. 54 sq. 3 Parlasca, K., MDAIK 26 (1970) p. 173 sq. 4 Cf. notamment Peterson, B., Medelhavsmuseet Bulletin 9 (1974) p. 19 sq.

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