Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 62-63. (Budapest, 1984)
NYERGES, É.: Natures mortes napolitaines des XVII—XVIIIe siecles a Budapest
inscrits au catalogue comme oeuvres de Werner Tamm, et en 1954 Andor Pigler les classa dans son catalogue comme „oeuvre d'un peintre allemand du XVIII e siècle". 01 L'attribution définitive est due à Raffaello Causa (1966), et en 1967 Andor Pigler l'inséra dans son catalogue déjà comme oeuvre d'Ascione. 1 ' 2 Ces tableaux furent restaurés en 1973, et à l'exposition Peinture italienne aux XV —XVIII e siècles à Moscou et à Leningrad ils figuraient comme oeuvres d'Ascione. 03 Au cours de la restauration on découvrit sur les deux tableaux, au coin droit d'en bas, le signe A A réuni d'une façon typique du maître (fig. 56—57). Le plus souvent Ascione peignait des „cascades de fruits" décoratives, dont la plus monumentale se trouve au Museo di Castello d'Ursino à Catane. 64 Il représentait volontiers des ceps aux sarments sinueux chargés de lourdes grappes, avec des fruits groupés entre eux d'une manière esthétique, des prunes duvetées, des poires, abricots, grenades, et, avec un goût particulier, des melons en côtes, à l'écorce rugueuse. Sur les tableaux de Budapest sont réunis les motifs de nature morte souvent appliqués par Ascione. Ils évoquent avant tout son oeuvre signée, publiée de la collection napolitaine Cenzato'' 5 dont la composition s'élève un peu plus haut, une nature morte avec fruits dissociés, raisin, prunes et poires, tandis que sur le tableau de Budapest ces mêmes fruits, d'une composition allongée presque comme une guirlande, signalent peut-être leur rôle décoratif dans une supraporta d'une salle à manger. Dans la première moitié du XVIII e siècle Baldassare De Caro était un des plus féconds maîtres de l'art napolitain des natures mortes. Selon De Dominici et Giannone 00 il était disciple d'Andréa Belvedere. Au début il peignait surtout des natures mortes avec fleurs, et puis, dans sa maturité, il devint connu comme auteur de natures mortes d'animaux et de chasse. Dans une collections particulière de Budapest se trouve une de ses meilleures Natures mortes avec oiseaux sauvages tués (fig. 58). 67 Au bord droit une peite nappe d'eau évoque le paysage marécageux où vivent les oies, canards et autres petits et grands oiseaux sauvages que l'on voit sur le tableau. Pour bien présenter le groupe plus important des oiseaux le peintre a placé au plan du milieu un panier en osier et plaça des oiseaux de différentes espèces sur son bord ainsi que sur le rocher plus haut, du côté gauche. C'est là, sur le rocher que l'on voit son monogramme particulier, BDC, sous une forme fondue. Au bord gauche, à l'ombre d'un immense arbre feuillu, se blottit un oiseau rapace tenant dans ses serres un tout petit oiseau. A droite, la vue est dirigée vers un paysage lointain que de couleurs tendres font percevoir. Le tableau fut daté du deuxième quart du XVIII e siècle. Baldassare De Caro avait daté peu de ses oeuvres, aussi est-il extrêmement difficile d'établir fil P i g 1 e r, A.: A Régi Képtár Katalógusa (Catalogue de la Galerie des Maîtres Anciens). Budapest, 1954. 391. ^ Pigler, A. : op. cit. 1967, 33, 34. 63 Italianskaya jivopiss XV —XVIII vekov iz mouzeya izobrazitelnykh iskousstv v. Budapesté. Moscou, Leningrad, 1973. No 1, No 2. (La photo du tableau sous N° d'inv.: 2147 y est publiée). 04 Voir note No 16. Dans le catalogue y cité N° 96. (fig. 42b). 65 Voir note No 16. Dans le catalogue y cité No 97. (fig. 42a). Huile, toile, 47X63 cm. 66 De Dominici, B. : op. cit. 1846. IV. 402. 07 Budapest, propriété particulière. Huile, toile, 130X102 cm. Exposé à l'exposition citée dans la note No 20 sous le No 70 et à l'exposition citée dans la note N° 19 sous le No 121. 87. Le titre est écrit par László Mravik.