Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 62-63. (Budapest, 1984)

SZ. GY. J.: László Castiglione

(Acta Arch.Hung. 29, 1977, 479—490; Oikumene 2, 1978, 177—189). Ces études réussirent à largement retenir l'attention des spécialistes et plusieurs d'entre elles, en premier lieu celles concernant les représentations de Sarapis et les empreintes de pied, ouvrirent une nouvelle époque de la recherche sur cette question. Les derniers de cette série d'articles datent de la période de sa carrière où il n'était plus collaborateur du musée. Après avoir été nommé, en 1957, conservateur du Département des Antiquités, il a commencé, peu après, à travailler à l'Institut Archéologique de l'Académie Hongroise pour quitter défi­nitivement, en avril 1963, le musée. Il n'a cependant jamais rompu ni ses relations amicales, ni ses relations scientifiques avec le Département des Anti­quités. Malgré le travail dont il fut chargé à la direction de l'Institut et à la rédaction de sa revue scientifique et qui lui prenait beaucoup de temps, il a trouvé la possibilité de continuer ses publications sur les statues hellénistiques conservées au musée (Bulletin 22, 1963, 9—23; 48—49, 1977, 11—12, 26, 30—31) qu'il avait commencées plus tôt (Bulletin 5, 1954, 10—20; 13, 1958, 7—20) et d'écrire des études sur les objets provenant d'Egypte gréco-romaine, conservés ou exposés au musée, qui ont été publiées dans le Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts (dernièrement 50, 1978, 3—32) et dans des études dans lesquelles il a réussi à donner la synthèse de grande valeur de ses recherches de détails (Acta Ant.Hung. 9, 1961, 209—230 et en premier lieu ibidem, 15, 1967, 107—152). A partir des années 70, il s'est intéressé, en premier lieu, à l'art romain de la fin de la République. En outre, il a écrit en hongrois de nombreux livres vulgarisateurs sur l'art grec, hellénistique et romain, Pompéi et l'art des por­traits dans l'Antiquité, qui, réédités plusieurs fois, ont obtenu un grand succès. C'est lui qui a eu l'initiative et qui est devenu directeur des fouilles hongroises en Nubie à Abdallah Nirqi, en 1964, dont les trouvailles ont enrichi la collection égyptienne du Musée des Beaux-Arts. A l'Institut Archéologique de l'Académie Hongroise aussi, il se fit, sans ménager sa force, ni ses nerfs, le défenseur des recherches des problèmes scientifiques universels les plus importants. Il a lutté systématiquement pour que la connaissance complète des détails du métier, la solution parfaite des problèmes minutieux de la recherche ne deviennent pas le but final du travail scientifique, n'obscurcissent pas les perspectives dont l'essentielle est de per­mettre la transformation de l'Homme et de la Société. Seulement ceux qui ont vu de près les possibilités de recherches étant à sa disposition dans la première décennie de sa carrière, savent véritablement apprécier son énergie héroïque par laquelle il est devenu l'un des spécialistes les plus remarquables d'un domaine et d'une période importante de la civili­sation antique. Seulement ceux qui ont connu l'homme de près, ont conscience de ses capacités, restées déjà à jamais inexploitées, et sentent véritablement l'absence de son être humain, caché devant la plupart des gens par la solitude et redoutant la volubilité de la parole. Le Musée des Beaux-Arts a perdu, par sa mort, l'un de ses collaborateurs les plus talentueux et nous ne pouvons qu'espérer que le souvenir de ses années passées au musée sera gardé par la publication du catalogue des terres cuites égyptiennes d'époques grecque et romaine qu'il nous a laissé en manuscrit. J. GY. SZ.

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