Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 60-61. (Budapest, 1983)
MIHAILOV, GEORGI: Reliefs thraces inedits dans le Musée des Beaux-Arts
Après TÍ2T vacat. Le nom ©euoâç est hypocoristique. Sous cette forme, pour 0eoôàç,on le trouve dans une inscription de Gazaros, district de Serrés, G.M.Kaphtantzis, 'loTopîa TT)Ç 7rdAeoX Seppcô^ Kai rr)ç 7repti/>epei'aç rrçç, II. Athènes, 1967. p.327 f n° 550 = G. M ihailov , Philologia (Sofia) 6, 1980, p. 16, n° 47, dans une autre de Curcli, près de Kozani, BSA 18, p. 184, donc non loin de notre région. Cependant il ne s'agit pas d'un phénomène local, car on trouve des 0ei>Ôâç à Ephèse (Fr.Bechtel: Gr.PN 203), en TransJordanie (J.T.Milik: Studii Biblici Franciscani 7, 1956-1957, 250, cité d'après J. et L. Robert , Bull. ép. 1960 n.417), à Samos (E.Pfuhl-H.Möbius: Die ostgriechischen Grabreliefs. I, Mainz, 1977. n.702). Sur la contraction eo > ev, voy. G. M i ha i 1 o v , La langue des inscriptions grecques en Bulgarie, Sofia, 1943. p. 57. Dans les inscriptions de Thessalonique, on trouve ©euÔâç comme hypocoristique d'un ©edôojpoç ' Empévouç (écrit aussi 'E7ret). L'hypocoristique est gravé au-dessus du nom du personnage, IG X 1, n.68, 1.15: ©eoôâç et 1.16: ©edocopoç 'E7upêVouç ; le même texte n.69, 11., 12 et 13 respectivement (l'éditeur Ch. Edson n'a pas compris que 0eo5àç et ©edőcopoç 'E. sont une seule et même personne, cf. l'index). L'hypocoristique apparaît dans cette ville également sous la forme ©eoôrjç, dans les mêmes inscriptions n.68, 1.28: ©eoofjç Ilpccrâ ©eaa(aXonKeiiç), et n.69, 1.20: ©eoôrjç ilpojrà. (Cf. aussi ©OUOTJÇ chez Fr. Bechtel , Gr.PN 202.) L'enfant porte le nom K07rpuXXoç qui se rattache à la 'Sippe' de Konp-o- et a un sens apotropaique. Bien que les noms a Konp-soient assez répandus dans le monde grec, ils sont épichoriques en Macédoine comme l'indique une épigramme de Smyrne (W.Peek, Gr. Versinschriften 1, 1948): otivopa pev MaxéVcuç enix&piov • oDvcKa pep^âf)/prjôè eviKonpuLV pe ùvôpaoav yeverai.. Sur les 'copronymes', voy. L.Robert, Noms indigènes p. 53-55 (avec les matériaux et la bibl.). Tout particulièrement à Thessalonique, on a: Kcmpiá IG X 1, n.n.387, 396, + 867 (avec astérisque qui indique que le lieu de la trouvaille est inconnu ou incertain, voy. la note ib., p. XII, cependant il n'y a aucun doute que cette inscription provient de Thessalonique ou bien de sa région), K07TpuXXoç n. + 778 (avec astérisque). Autres cas en Macédoine: Ko7rptá à Létè et à Thasos, KŐ7rpi;X~ Xoç à Amphipolis et à Serrés, Ko7rpuXXcó à Suvodol près de Heraclea Lyncestis, L.Rob e r t , op. cit., 55. 7. N° d'inv.: 50.962 (fig. 24) - Plaque en marbre se terminant à la partie inférieure par une dent pour être enfoncée dans le trou de la base (perdue), h. 53,5,1.41, ép. 7,7 cm. Dans un cadre, dont l'unique ornement est un fronton linéaire flanqué de deux acrotères, est représenté le Cavalier thrace, jeune et imberbe, qui se retourne pour se présenter en face, il est chaussé de courtes bottines, vêtu d'un court chiton et d'une chlamyde flottant au vent, sa main droite, levée, tenait un javelot en métal, aujourd'hui perdu, qui était ajusté à sa poitrine par un clou, comme le montre le petit trou à cette place; le cavalier est assis sur une peau tannée ajustée à la poitrine du cheval par un courroi en forme d'une tête canine (on doit se représenter de l'autre côté le pendant de cette tête). Le cheval est en saut, devant un arbre, autour duquel est enroulé un long serpent. Sous le cheval, le chien du Cavalier (le chien a les mêmes traits que la tête du courroi) attaque un sanglier qui recule derrière l'arbre. L'exécution du relief est très soigneuse, mais privée de toute qualité artistique. On doit attribuer le monument à la fin du II e ou au début du III e s. de n.è., de toute façon avant la Constitutio Antoniniana de 212, car le dédicateur s'appele tout simplement Caius sans le gentilice Aurelius.