Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 60-61. (Budapest, 1983)
SZABÓ, MIKLÓS: Une cruche de bronze grecque
Celtes retournés de Grèce après l'échec de la campagne de Delphes. 30 Nous avons par conséquent, deux termini post quem pour la chronologie de la tombe celtique en question dont l'un est la date de fabrication du vase en bronze, c'est-à-dire vers 300 av. n. è. 37 et le deuxième est la date la plus vraisemblable de son arrivée dans la cuvette des Karpates qui se situe entre 279—276. 38 L'analyse des problèmes chronologiques des trouvailles celtiques du deuxième âge du Fer dépasse les cadres de cette publication. 39 Ce qui ressort cependant de l'examen ci-dessus c'est que l'archéologie, tant classique que celtique, exige la mise au point monographique de la vaisselle métallique du début de l'âge hellénistique. 40 MIKLÓS SZABÖ 30 Cette interprétation a été proposé par Szilágyi, J. Gy. : in: Le rayonnement des civilisations grecque et romaine sur les cultures périphériques. Paris, 1965. p. 389; cf. Kruta, V. — S z a b Ó, M.: EC 19 (1982) p. 59 et suiv., fig. 8. !? Voir les notes 22—23. 38 Le premier groupe des Celtes, l'armée de Bolgios (ou Belgios), qui vainquit Ptolémée Kéraunos, regagna son oikeia déjà en 279. (Cf. Paus. X, 19,7. Sur l'interprétation du passage: M ó c s y, A.: AAntHung XIV [1966] p. 93.) La grande vague de reitrate démarre en 278, après l'échec delphique de Brennos et son suicide. L'événement qui clôt l'invaison, c'est la victoire d'Antigonos Gonatas à Lysimacheia sur les Celtes, en 277 ou 276. (Cf. M ó c s y, A.: op. cit. p. 93—4; S t ö c k 1 i, W. E.: op. cit. p. 79, ad n° 26.) — Du point de vue archéologique, il est pour le moment assez énigmatique, si la présence des mercenaires celtiques dans les armées hellénistiques constituait, ou non, des rapports réguliers entre le monde hellénistique et la civilisation de La Tène. (Cf. W i e n i c k e, A.: Keltisches Söldnertum in der Mittelmeerwelt bis zur Herrschaft der Römer. Breslau, 1927.) A ce propos, notons le récit de Plutarque selon lequel les mercenaires gaulois de Pyrrhos pillèrent les tombes royales macédoniennes à Aigai. (Cf. Plut. Pyrrhos 26, 11—13; voir à ce sujet: Andronikos, M.: The Royal Graves at Vergina. Athens, 1978. p. 5.) 39 L'examen très poussé des mobiliers de Hurbanovo, de Szob et de Szabolcs pourrait largement contribuer au problème très discuté de la chronologie laténienne. Il s'agit, notamment, du début de La Tène moyenne (ou LT C) qui, contrairement à la date traditionnelle, la fin du III e siècle av. n. è., se situe très probablement vers le second quart du Ille siècle. (Cf. Kruta, V. — S z a b Ó, M.: op. cit. p. 52.) ' ,0 Hélas, l'état actuel de l'archéologie celtique n'est pas non plus très heureux: d'entre les tombes mentionnées, seule celle de Szob est publiée. (Horváth, J. A.: FA 5, 1945, p. 60 et suiv., fig. 1.) En ce qui concerne la sépulture de Hurbanovo, nous ne connaissons de son mobilier que le lécythe aryballisque (cf. la note 14), tandis que le calice canthare de Szabolcs a été énuméré une fois, dans un catalogue d'exposition (voir la note 35). — Je dois beaucoup à M. J. Gy. Szilágyi, avec qui j'ai eu de discussions très utiles. — Les dessins (fig. 13—16) ont été exécutés d'après les photos publiées (cf. notes 12, 15—6 et 19).