Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 58-59. (Budapest, 1982)

KOVÁCS, PETRONELLA: Conservation d'un style étrusque en bronze

CONSERVATION D'UN STYLE ETRUSQUE EN BRONZE Le style étrusque en bronze présenté par M. János György Szilágyi dans le Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts, 1 était, au temps de la publica­tion, en train d'être conservé (fig. 20—23). Par conséquent, il n'était pas possible de répondre, à ce moment, à plusieurs questions concernant l'état de l'objet et notamment de savoir si la pièce pouvait être sauvée ou non. Cependant la con­servation achevée (fig. 24—27), nous voudrions présenter les procédés que nous avons employés et leurs résultats. Avant la conservation, la surface totale de la pièce 2 se couvrait du carbonate de cuivre basique de couleur verte [CuCO.3 . Cu(OH)-i]. La couche de corrosion ne semblait avoir que peu d'épaisseur, mais à cause des petites dimensions de l'objet, il fallait prendre pour certain qu'à quelques endroits le modelé de la pièce n'était maintenu que par la corrosion. Notre hypothèse fut confirmée par l'examen aux rayons X (fig. 28a —b) qui révéla la présence d'un noyau métal­lique, mais aussi ce que le métal constituant les traits fins du visage et les bras s'était complètement transformé en composés de cuivre. 3 Les creux, surtout ceux des oreilles et des cheveux, puis les sillons sur les jambes et l'épingle s'amincis­sant vers le bas, étaient couverts de souillure d'origine de terre. Sur la poitrine de l'éphèbe, à côté de son bras gauche, il était possible de voir à l'oeil nu, sur la couche corrodée, une trace d'ancienne dorure. L'examen au microscope révéla un autre reste de dorure sur la partie intérieure de la cuisse gauche. Pour fixer ces traces de dorure, nous nous sommes servis du BedacryP dissous en toluol avant d'entreprendre les opérations de conservation. La couche relativement unie de carbonate de cuivre était par endroits inter­rompue par l'efflorescence légère de couleur vert clair de chlorure de cuivre basique [CuCL . 3Cu(OH)2] . L'expérience de laisser la pièce pendant 24 heurs dans la chambre à vapeur, résulta une nouvelle efflorescence de chlorure très forte. L'état décrit ci-dessus du style étrusque nous obligea de choisir un pro­cédé qui pouvait le débarrasser du chlorure sans provoquer de transformation d'autres composés de cuivre pour que l'effet plastique de la pièce puisse se maintenir. Après avoir baigné l'objet, pendant 1—2 heures, dans la solution à 5% de hexametaphosphate de sodium (NaePßOis) et rincé à l'eau distillée, opé­rations servant à rendre moins consistante la couche souillée de terre, il était 1 Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts 54 (1980) p. 13—27. 2 N° d'inv.: 78.63. A., h.: 9,91 cm :! L'examen aux rayons X a été effectué par le physicien László Kriston (Institut National de Criminologie et de Criminalistique, Budapest). 4 Bedacryl L: 122 X, polyméthacrylate de butyle dissous en homologues de benzol, produit de ICI.

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