Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Deux plaques de bronze votives

En tout cas, à ces deux plaques c'est plutôt une fonction cultuelle qu'il convient d'attribuer. De trouvailles analogues pour leur type proviennent toutes, des Balkans, 9 le lieu de la fabrication n'est toujours pas exactement déterminé, et on ignore aussi si toutes les pièces de la série proviennent du même atelier. 10 La date elle aussi, est incertaine, 11 les 2—3 e siècles de n.è., généralement acceptés, deviennent encore plus vagues, vue l'existence du trésor de Tekiya, à traiter plus bas et qui à partir de ses 111 monnaies, ne peut être postérieur au 1 er siècle de n.è. Le groupe entier se caractérise par la présence des colonnes doublement divisées et se retrouvant sur les deux plaques de Budapest. C'est une variante de la colonne torse 12 bien répandue dès l'époque hellénistique 13 et survivant jusqu'au Moyen Age 14 , mais dont l'origine est incertaine. 15 Elle porte en général une rainure, en diagonale en bas, jusqu'au deux tiers, et ou bien verticale en haut, tout comme sur les reliefs de bronze des Balkans, ou bien il n'y a pas de rainure, comme sur les sarcophages en plomb de Syrie. 16 Quelle que soit l'origine de ce type de colonne, subsistant au cours de plusieurs siècles, c'est à peine si on peut en conclure quoi que ce soit pour celle des dieux se dressant dans le naiskos. 17 Une mention doit être faite du demi-cercle enroulé, pour le moment sans précédent, ni suite, du tympan de la plus petite plaque (ce tympan portant, partout ailleurs, un disque de soleil, une lune en croissance, une rosette, ou ne porte rien du tout). Une interprétation possible pourrait être le fait, qu'il s'agit d'un malentendu concernant le fameux „entablement syrien", où le poutre admis que les matrices ont été faits en matière altérable. C'est à cet endroit que je remercie Dóra Gáspár et Géza Hatalay de leur aide fournie dans le domaine tech­nique. 9 La provenance de l'emblema en bronze, censé provenir de „Karánsebes", est incertaine (aujourd'hui Caransebes, Roumanie): I s a c, D.: Monumente votive din Banat. Banatica 1 (1971) 112. 10 La provenance de Thessalonique, loin d'être certaine, de trois reliefs, est à peine suffisante pour permettre de supposer un atelier qui ait existé là-bas. Voir C a 11 i p o 1 i t i s, V. G.: Naiscos de Nemesis. Essays in Memory of Lehmann. New York, 1964. 61, (dans une formulation bien prudente). 11 Un vif débat a été ouvert sur la définition de l'âge des objets de fouille de Razgrad. Pour ceci voir le plus récemment Tudor, D.: CMRED II. Leiden, 1976. notes 150, 152, 166. 12 C h a p o t, V.: La colonne torse. Paris, 1907; W e g n e r, M.: Gewundene Säule von Ephesos. JÖAI Bbl. LI. (1976—77) 56—58. 13 A l'époque classique, elle est très rare en Grèce (p. ex. AA 1895, 15 d'Athènes). C'est un élément connu de l'art du Danube aussi: Erdélyi, G.: A római kőfaragás és kőszobrászat Magyarországon (Taille et sculpture de pierres romaines en Hongrie). Budapest, 1974. fig. 34—41. Sur emblemata balkaniques p. ex.: Pick, B. — Imhof­B 1 u m e r, F.: Die antiken Münzen Nordgriechenlands. I. Berlin, 1899. XX pl. 18—26. SN G coll. R. H. Euelpidis II. Louvain, 1975. pl. XXXVIII, fig. 1335—8, pl. LUI fig. 2001—4. Il est intéressant qu'un trône peut aussi montrer la forme de naiskos à colonnes enroulées. 14 P. ex. dans l'art copte: Effenberger, A.: Koptische Kunst. Leipzig, 1975. fig. 38 et 57. 15 A vi-Yon ah, M.: Three Lead Coffins from Palestine. JHS 50 (1930) 304—7. 1G Mercklin, E.: Antike Bleisarkophage. AA (1936) 252—281.; du même auteur: Untersuchungen zu den antiken Bleisarkophagen. Berytus V (1938) 27—46.; Bertin, A. N. : Les sarcophages en plomb syrien au Musée du Louvre. RA 1974. 43—82. Pour le nombre des représentations, il se rencontre très rarement sur les monuments architecturaux conservés. P. ex. Février, P. A.: L'art de l'Algérie antique. Paris, 1971. pl. XXVIII, XVII. 17 M a c r e a, M. : op. cit. 337. ; V a s i 1 e v, op. cit. 187, 189.

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